La consommation de méthamphétamines aurait mené Anthony Drouin vers la mort.
Selon le rapport du Coroner Gabriel Garneau, c’est la consommation de méthamphétamines plus communément appelées « speed » qui aurait conduit Anthony Drouin à rouler à très haute vitesse avant de percuter un édifice à logements sur la 6e Avenue secteur ouest à Saint-Georges le 4 octobre au matin. En plus du conducteur, Louis Vaillancourt et Marie Faucher qui occupaient l’un des logements sont décédés à la suite de l’impact du véhicule qui a terminé sa course à l’intérieur du bâtiment.
Récit de la journée
Dans le document, le coroner cite le rapport des policiers de la Ville de Saint-Georges qui affirme que le jeune homme de 17 ans s’est procuré 30 méthamphétamines pour la somme de 80 $ dans la journée précédant la collision mortelle. Des amis l’ont vu par la suite consommer des méthamphétamines sans préciser pour autant combien. Lorsque celui-ci est allé mettre de l’essence, le préposé de la station-service a noté que le conducteur avait mal garé son véhicule en plus d’avoir de la difficulté à mettre de l’essence dans celui-ci.
Thèse du suicide écartée
Le coroner Gabriel Garneau rejette l’hypothèse du suicide. Selon ce dernier, on a retrouvé dans le sang d’Anthony Drouin une concentration de méthamphétamine qui laisse croire qu’il a consommé plus d’un comprimé avant l’accident. Le jeune conducteur était à ce point intoxiqué par la consommation de méthamphétamine que celui-ci a perdu le contact avec la réalité avant que l’accident ne se produise, de conclure le coroner. Pour ce qui est du présumé deuxième véhicule qui aurait circulé à haute vitesse, les policiers n’ont jamais retrouvé le conducteur. Cependant, le coroner affirme que le conducteur de ce second véhicule n’a joué aucun rôle dans l’accident.
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