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Le chef Hilaire Isabelle commente le rapport du coroner sur le décès de Yannick Poulin

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30 novembre 2009
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Le directeur du Service de police, Hilaire Isabelle, a bien voulu commenter la publication du rapport du coroner Gabriel Garneau sur la mort de son policier, Yannick Poulin. La vitesse et l’alcool ont été ciblés comme étant les causes de son accident le 26 juillet dernier. « On est consterné par cet événement. On est déçu de constater que M. Poulin a pris la route même à 0.147 », a souligné le chef de police.

« On le connaissait bien dans son travail, il était éthique, courtois avec le public et il avait beaucoup d’empathie. Du côté personnel, on savait qu’il était un grand sportif », indique M. Isabelle.

Selon les informations du chef, Yannick Poulin était du style à prévoir le coup lorsqu’il allait dans les bars. Cette soirée-là, il a célébré des retrouvailles avec des amis et a pris le volant pour retourner chez lui. « Cette fois, il ne semble pas avoir prévu d’alternative. Il a dépassé la limite et il n’a pas su s’arrêter même si c’était un jeune homme brillant et informé… Il était un sportif, mais, avec de l’alcool au volant, tu as moins de réflexes. Ce mauvais jugement, il a payé cher de sa vie », a commenté ce dernier.

Avec le temps des Fêtes à nos portes, le chef de police insiste que la préparation même d’une fête doit inclure la planification du retour sécuritaire à la maison des convives. Ces temps-ci, les gens peuvent prendre soit un chauffeur désigné, un taxi, un service de raccompagnement ou même Opération Nez rouge.

Cependant, M. Isabelle tient à préciser que cela arrive à bien des gens et surtout ne pas généraliser avec les membres du corps policier. « Qu’il soit policier, avocat, médecin ou même chauffeur de camion, cela peut arriver à n’importe qui quelque soit son métier », pense-t-il. Le chef de police soutient d'ailleurs que ce comportement doit être enrayé parmi la population.

Le combat loin d’être fini
Avec un constat aussi désolant, M. Isabelle soutient que le combat contre l’alcool au volant est loin d’être terminé au contraire même si cela fait 10 ans que la Table de prévention contre l’alcool au volant de Beauce-Sartigan a été créée. Selon lui, il faut redoubler les ardeurs  pour encore améliorer le bilan de sécurité routière. « On était l’une des pires régions au Québec. La situation s’est améliorée grandement. Ce n’est pas fini. Il n’y a pas une année qu’on ne perd pas un jeune qui a conduit avec plus de. 80 mg d’alcool dans le sang. On va continuer à combattre la conduite en état d'ébriété », lance M. Isabelle.

Depuis la dernière décennie, le Service de police, qui est un des partenaires à la Table, a accentué ses campagnes de prévention et a agi sur divers fronts  pour éduquer les jeunes dans les écoles dont récemment avec Opération Nez rouge dans le cadre de ''Party sans déraper''. De plus, M. Isabelle souligne que son service donne des efforts constant par la tenue de nombreux barrages routiers sur le territoire.

Selon M. Isabelle, ce triste événement qui a ébranlé la communauté et le monde policier à Saint-Georges pourra servir à la prévention de l’alcool au volant. « Cela va motiver les troupes à poursuivre le combat contre l’alcool au volant », insiste ce dernier.

M. Isabelle se réjouit que le gouvernement du Québec se dirige vers l'implantation d'une norme plus sévère en ce qui a trait à la limite d'alcool permise dans le sang d'un automobiliste au volant. La Table québécoise de la sécurité routière recommande au gouvernement de diminuer cette limite de 80 à 50 mg d'alcool par 100 ml de sang. « C’est une bonne amélioration et il faut le faire », insiste ce dernier pour changer le comportement des conducteurs.

Deux autres qui n’ont pas compris
Le 27 et le 28 novembre dernier, le Service de police de Saint-Georges a arrêté deux personnes en état d'ébriété, soit un premier homme de 43 ans et un autre de 20 ans. Dans les deux cas, ils ont refusé de subir l’alcootest. Ils feront face à des accusations de conduite avec facultés affaiblies par l’alcool et de refus. Les permis des deux individus ont été suspendus pour 90 jours. Leurs véhicules ont aussi été saisis pour une période de 30 jours.

commentairesCommentaires

15

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  • P
    Paul
    temps Il y a 14 ans
    Avons-nous déja vue un policier avec le permis suspendu ? Est-ce un boulot comme les autres ?
  • B
    Beauté
    temps Il y a 14 ans
    C'est un évènement triste, il a fait une erreur de jugement, mais le dicton s'applique aussi au corps policier. C'est regrettable. Il faut poursuivre la sensibilisation et en commençant sur soi.
  • N
    Nathalie
    temps Il y a 14 ans
    Paul, Pourquoi est-ce qu'on saurait qu'un policier a un permis suspendu? Les noms de toutes les personnes avec permis suspendus ne sont pas affichés. Ça donne une bonne leçon que ça peut arriver à n'importe qui de prendre l'auto avec un verre de trop. Est-ce que ça t'ai déjà arrivé? Moi, presque oui.
  • K
    Kate
    temps Il y a 14 ans
    un policier avec un permis suspendu n'est plus un policier.... À St-Georges, un agent avait arrêté une policière en civil. Elle avait les capacités affaiblies et tout avait été fait comme avec un citoyen occupant un autre emploi X. L'agente s'était vue retirée de ses fonctions de policière et avait perdu son permis comme tous le monde. Voilà
  • JB
    Jo Blow
    temps Il y a 14 ans
    Merci au service de police de St-Georges pour sa transparence.
  • B
    Bernard
    temps Il y a 14 ans
    Les policiers ne sont pas des citoyens ordinaires. Ils doivent donner l'exemple en tout temps. Tout comme les juges, les avocats, les médecins ou les prêtres. La société s'attend à ce qu'ils aient un comportement exemplaire et face à la loi, leur statu est habituellement pris en considération. Dans Le Soleil du 27 novembre 2009, on apprend que ce policier avait consommé de l'alcool durant toute la journée, la soirée et la nuit à une fête organisée à Sainte-Aurélie et qu'on lui avait recommandé de ne pas conduire. Il a quand même choisi de prendre la route. Selon le rapport du coroner Gabriel Garneau, la victime présentait un taux d'alcoolémie de 0,147, soit près de deux fois la limite permise par le Code criminel pour conduire un véhicule. Et lorsqu'il a été impliqué dans l'embardée, son véhicule filait vers l'ouest à 132 km/h, soit 52 km/h au-dessus de la limite permise. Selon l'expert de la Sûreté du Québec (SQ) qui a reconstitué la scène, la chaussée était sèche au moment de l'accident et la visibilité était bonne. La section de route où le policier a perdu la vie était plane et droite. http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/200911/26/01-925531-alcool-et-vitesse-en-cause-dans-la-mort-dun-policier.php Ce policier avait consommé de l'alcool durant toute la journée, la soirée et la nuit. Il n'y a personne qui l'a forcé à boire, et il n'y a personne qui l'a forcé à conduire son véhicule. On lui avait même recommandé de ne pas conduire. En prenant la route, il n'était pas sans savoir qu'il commettait un acte criminel. L'enquête a aussi révélé qu'il avait largement excédé la limite de vitesse. Je ne sais pas si l'on peut parler, compte tenu des circonstances, d'un malheureux accident. Un chose est sûre, Yannick Poulin a été l'artisan de son propre malheur. Et on peut se réjouir qu'il n'ait pas fait d'autres victimes innocentes.
  • JG
    Jean-Guy
    temps Il y a 14 ans
    Ça démontre seulement que même les meilleurs policiers peuvent faire des erreurs de jugement. Personne n'est parfait.
  • B
    Bernard
    temps Il y a 14 ans
    Effectivement mon Jean-Guy, il n'y a personne de parfait en ce bas monde. Et c'est la raison pour laquelle les autorités gouvernementales investissent chaque année, des sommes importantes afin de sensibiliser les jeunes conducteurs aux dangers de l'alcool au volant, et de la vitesse. On leur donne des permis de conduire progressifs, et ils ont certaines conditions à respecter. Pour ces nouveaux conducteurs, c'est tolérance zéro. Et lorsque l'innommable survient, il ne faut hésiter à dénoncer, haut et fort, le ou les chauffards en cause, et condamner leur comportement anti-social. Il faut apprendre de nos erreurs collectives,et le message finira bien par passer.
  • K
    kate
    temps Il y a 14 ans
    N'empêche, Monsieur Bernard, que la pire des conséquences, c'est Yan qui l'a subite. Et Nathalie, pleins de gens pouraient voir si un agent avait un permis suspendu et ce serait d'un ridicule! ( je le sais je suis une de ces personnes qui le verrait!) C'était un bon gars Yan et il prenait souvent ses précautions. De ce que je connaissais de lui, cette histoire là ne diminuera pas la peine de ses amis et sa famille. Ses belles qualité restent présente dans nos mémoires peut importe l'erreur qu'il a comise ce soir là. amie et collègue de Yan
  • B
    Bernard
    temps Il y a 14 ans
    Je suis tout à fait d'accord avec vous Kate. Yannick a payé le prix ultime pour sa témérité. 27 ans, c'est beaucoup trop jeune pour mourir. Et à lire tous les témoignages élogieux à propos de lui, je crois sincèrement qu'il était une bonne personne, et un excellent policier. Mon intervention initiale avait pour but de commenter le rapport du coroner qui a été rendu public un peu plus tôt cette semaine. Un rapport du coroner, ça sert à comprendre ce qui s'est passé, et s'il y lieu, à faire des recommandations. En d'autres mots, ça sert à sauver des vies, en apprenant des erreurs des autres. Selon le rapport du coroner, l'alcool et la vitesse auraient joué un rôle déterminant lors de l'accident de Yannick. C'est le genre de scénario qui se répète beaucoup trop souvent sur nos routes. Ma chère Kate, je vais vous raconter une petite histoire bien triste, et bien dramatique. En 1966, ma petite sœur de 9 ans a été tuée par un chauffard qui avait lui aussi bu pendant toute la journée. Et lui aussi, malgré son son état d'ébriété avancé, a décidé de prendre la route. C'était en début de soirée, durant le grand congé de la fête du travail. L'enquête policière a révélé que dans les instants qui ont précédé cette tragédie, le chauffard avait omis de faire une série d'arrêts obligatoires. Lui aussi ne respectait le Code de la sécurité routière. Il a donc continué ainsi jusqu'à ce qu'il entre en collision avec une autre voiture qui avait de le droit de passage. Sa voiture a dévié de sa course, et ce dernier a appuyé sur l'accélérateur. Hors de contrôle, son véhicule s'est retrouvée dans la cours arrière d'une résidence privée où jouait ma petite sœur. Elle était sur une balançoire lorsqu'il l'a frappée. Sous la force de l'impact, elle a été projetée, à une centaine de pieds, dans un champs vacant situé à l'arrière de la propriété. Le chauffard a continué sa course folle. Il a passé avec sa voiture sur son corps déjà tout mutilé. Son véhicule s'est finalement immobilisé, mais seulement après avoir cassé un poteau d'Hydro-Québec. Nous aussi, on a eu de la peine. Beaucoup de peine. Parce que 9 ans, c'est beaucoup trop jeune pour mourir. Dites-moi Kate, seriez-vous prête à qualifier cette tragédie de simple accident de la route ? Pour ce qui est du conducteur, seriez-vous prête à dire qu'il n'a commis qu'une simple erreur de jugement ? Eh bien, on pourrait se poser les mêmes questions et ce, à chaque fois qu'un conducteur ivre est impliqué dans une tragédie routière. Vous avez signé comme étant une amie et collègue de Yannick. Donc je présume que vous êtes policière. Vous devriez savoir que l'alcool au volant, c'est criminel, et c'est parfois mortel. Ça mutile les gens aussi. Il faut dénoncer ces comportements criminels, et éduquer nos jeunes. Croyez-vous qu'on apprendra un jour ?
  • S
    Sonia
    temps Il y a 14 ans
    'La société s'attend à...' L'image, toujours l'image... Une société normale devrait être assez allumée pour penser que peu importe le statut social, la fonction dans le société, l'uniforme, en dehors de tout ça, chacune des personnes qui forment cette société demeure une personne, un humain comme les autres. Tout le monde a le droit d'avoir une vie en dehors de son travail. Oui, il a fait l'erreur de sa vie et en a payé de sa vie. Le dossier est maintenant clos alors laissons-le reposer en paix...
  • S
    Stéphanie
    temps Il y a 14 ans
    Je reprends vos mots, cher BERNARD..... 'je ne sais pas si l'on peut parler, compte tenu des circonstances, d'un malheureux accident. Un chose est sûre, Yannick Poulin a été l'artisan de son propre malheur. ' J'ai bien essayé de me retenir mais trop c'est trop. Sans aucun doute, vous, Bernard, soit disant parfait et n'ayant jamais commis d'erreur, n'avez évidemment jamais perdu un de vos proches... Vos paroles sont pour la famille et ami(e)s, des coups de couteaux dans une plaie en sang. Ceux qui connaissaient Yannick savent qu'il était exeptionnel, aimé de tous, de bon jugement et ne méritait aucunement ce qui lui est arrivé! Il a commis une erreur qui lui a été fatale ce soir là, ce qui n'aurait jamais dû arriver. Comment peut-on porter de tels jugements et être si inconscient de la pesenteur de vos paroles dans le coeur de ceux qui aimeront toujours et n'en voudrons jamais à Yan. Dossier clos SVP
  • Y
    Yzabelle
    temps Il y a 14 ans
    Décidément, il existeras toujours des gens qui aiment prendre un malin plaisir a juger si facilement et si gratuitement ce qui se passe autour d'eux. Je suis prête à dire que la liberté d'expression c'est permis, par contre s'il te plait , soyez indulgeant et ayez un minimum de compassion et de respect pour les familles et les proches qui vivent ces évenements tragiques ! Ca me désole de lire de tels propos et de sentir autant de méchancetés, alors que ce serait si simple d'user d'un minimum de compassion et d'écrire de simple mots d'encouragements et de supports pour ces gens qui portent en eux une terrible douleur ... Peu importe QUI que vous soyez, et peu importe QUEL MÉTIER vous excercer,je crois que ce qui compte avant tout c'est le RESPECT envers ce que vous etes ! Qui etes vous pour juger si froidement une personne qui n'est même plus là ...et pire encore, comment osez vous tenir de tels propos irrespectueux et blessants, en semblant vous croire completement à l'abris de ce genre de tragédie .... N'oubliez pas que c'a pourrait survenir dans votre entourrage , dans votre famille ou même à vous ( ce que je ne vous souhaite PAS DU TOUT ), alors s'il te plait ayez davantage de respect , de conscience social et de compassion la prochaine fois que vous aurez envie d'apportez votre point de vue face a de telles tragédies ... Yzabelle Bisson
  • KK
    Kate Kirouac
    temps Il y a 14 ans
    Bernard, je suis répartirice et comme les autres commentaires le disent, personne n'est à l'abris de ces tragédies. L'histoire de votre soeur me touche beaucoup ... Tout comme Stéphanie et Ysabelle, ca me blesse de voir des commantaires du genre ' C'était un policier, il aurait du savoir....' J'ai parlé d'erreur fatale et pas de SIMPLE erreur de jugement. Et j'ai écrit que la pire des conséquences c'est lui qui l'avait eu et je le dis pour que tous comprennent que peu importe ce que l'on en dira, de là-haut, lui seul sait quoi en penser! Les commentaires méchant ne le touche pas. Ils viennent simplement blesser des tas de gens proche de lui. Je n'étais pas si proche de Yan mais assez pour me sentir affectée par tout ca. Je n'imagine donc pas la douleur des autres comme ses best buddy et sa famille qui souffrent comme plusieurs autres gens qui suite à te tels accidents ont souffert..... vous par exemple! Repose en paix Yan! xx
  • M
    Martin
    temps Il y a 14 ans
    Si on oublie deux secondes que l'on parle d'un policier, est ce qu'autant de personne serait ici à défendre le chauffard décédé? Prenons un homme de 48 ans, sur le chômage, inconnu de tous et de toutes. Est ce que 'celles' qui défendent le 'policier' défendraient également Mr. Chômage, 48 ans? Je pense que non. C'est une grave erreur de jugement, peu importe la personne. Mais ça rajoute un brin d'ironie que ce soit un policier qui roulait 50Km au dessus de la limite permise avec les facultés très affaiblies. On a bien beau dire qu'il était 'Ô Combien formidable' et gentil, sportif etc ...le résultat est le même. Oui, les policiers ont aussi le droit à l'erreur, ils sont humains. Mais ils doivent également récolter ce qui va avec. Je parle du jugements que la population. On ne peut pas prôner la sécurité routière de cette manière. Sinon, c'est un poid deux mesures. Triste histoire, c'est sûr. Mais faut arrêter avec les éloges là. Ça devient ridicule.
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