« L’empreinte comme mémoire » au Musée Marius-Barbeau
Le président du Musée Marius-Barbeau, Jean-Marc Labbé et la commissaire invitée Louise Senécal, historienne de l’art convie à la population à sa plus récente exposition. Intitulée « L’empreinte comme mémoire » de l’artiste Lise Vézina de Québec, elle se déroulera jusqu’au 15 février.
L’artiste a exploré différents médiums en estampe pour la création de ses œuvres, soit la photogravure, l’eau-forte, la xylographie, la collagraphie, ainsi que les transferts Polaroid ont contribué. Ces médiums constituent des « fragments de réalité afin de stimuler une mémoire de tout un parcours de vie dont elle n’évoque qu’un moment furtif. Il s’agit d’une forme de commémoration du cela a été opposé à notre ici et maintenant. Le féminin, image récurrente dans la pratique de l’artiste, évolue tout singulièrement par la collection de portraits anciens de femmes et d’objets typiquement féminins ».
« Dans mon processus de création, mes œuvres se construisent à partir de procédés offrant les possibilités de reproduction, de répétition, d’altération et de métissage de mes images. Effectivement, depuis six ans je travaille essentiellement en estampe à partir d’images photographiques qui sont soit des photographies anciennes que je collectionne ou des images que je saisis personnellement », soulignait l’artiste Lise Vézina dans un communiqué de presse émis par le Musée.
Louise Senécal, commissaire souligne que les images évocatrices de ses œuvres méritent une visite éducative. « L’image qui se forme devant nous est celle d’un univers tantôt féminin et féministe, tantôt architectural et urbain. On y trouve les traces du travail de mémoire psychique et introspectif de l’artiste. Son travail est soutenu et métaphorique. Son art conceptuel touche en chacun de nous l’émotion du souvenir », commente cette dernière.
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