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Incendie de l’édifice Gagné : Des heures de combat pour le Service de sécurité incendie

durée 17h20
19 octobre 2009
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Le feu de samedi aura été très éreintant pour les pompiers du Service de sécurité incendie de Saint-Georges et des environs. Plus de 90 pompiers ont été impliqués dans l’extinction de ce feu de 8 h du matin samedi au petit matin dimanche.

Le directeur général du Service, Sylvain Veilleux, est bien content du travail des pompiers qui ont pu préserver les bâtiments voisins de la destruction du feu. « Personnellement, je suis satisfait. C’est certain que l’on aurait aimé sauver ceux qui ont tout perdu, mais on a réussi à contenir ce feu grâce au travail exceptionnel des pompiers », commente M. Veilleux. Saint-Georges a eu l’aide des municipalités de Beauceville, Saint-Martin, La Guadeloupe et Saint-Benoît. D’autres municipalités étaient aussi prêtes à intervenir.

Une intervention difficile dans un vieux bâtiment
Les pompiers ont reçu l’appel vers les 8 h du matin. À l’arrivée des pompiers, le feu était déjà éclaté à la grandeur du bâtiment. Il y avait de la fumée et des flammes visibles d’un des appartements à l’arrière. L’alerte générale a été donnée. « Étant donné qu’il s’agissait d’un bâtiment âgé et isolé au bran de scie, dans ces vieilles structures le feu se propage rapidement », commente M. Veilleux.

Après avoir réussi à contenir le feu assez bien à l’étage, les pompiers n’ont pu contenir le feu qui se propageait par le sous-sol communiquant entre les bâtisses. Les accès étaient extrêmement difficiles en plus de nombreux racoins du bâtiment compliquaient la tâche des pompiers. Vu la propagation du feu et l’état de la structure, les pompiers ont retraité à l’extérieur du bâtiment. La structure de bois, les scies mécaniques étaient insuffisantes à la tâche. L’on a dû travailler avec une pelle mécanique afin d’éteindre le brasier qui brûlait le bâtiment. L’extinction finale de cet incendie est survenue au petit matin dimanche.

Le salon de quilles a eu chaud
Du côté du salon de quilles, les pompiers ont pu préserver le bâtiment du feu. Le mur de béton séparant les deux immeubles a été très échaudé. Les pompiers sont intervenus pour faire diminuer la chaleur des brasiers près des murs et avec l’intervention de la pelle mécanique. Une partie du toit du Quilles Plus a été endommagé par l’incendie. Grâce à la mousse à air comprimé, l’on a limité les dégâts à la structure. De sorte que le Quilles Plus est toujours ouvert aujourd’hui. Les gens peuvent pratiquer leur loisir préféré à cet emplacement grâce au travail des pompiers.

Perte de 2 millions $ selon le propriétaire
Tout le bâtiment a été détruit, et le propriétaire, Jean-Luc Gagné, estimait les pertes à environ 2 M$. En plus du bâtiment, l'homme possédait beaucoup de meubles antiques dit-on. Cependant, les assurances n’ont toujours pas divulgué le montant des dommages.

La SQ enquête toujours sur l’incendie
Porte-parole de la Sûreté du Québec, Ann Mathieu, rapporte qu’il n’y a pas de développement dans l’enquête. « On écarte nullement si le feu est criminel ou accidentel », commente cette dernière tout en soulignant la complexité de la scène de l’incendie. Certains témoins et autres personnes seront interrogés pour tenter de trouver la réelle cause de l’incendie.

Plusieurs répercussions
L’incendie a provoqué une onde de choc affectant, la circulation sur la 1ere Avenue et dans le centre-ville. Les commerces et les abonnés ont aussi été privés d’électricité. Tout d’abord, l’on peut circuler sur la 1re avenue depuis aujourd’hui. Par ailleurs, la coupure du courant avait désynchronisé les feux de circulation de la 118e Rue et de la 1re Avenue. Cela a causé un trafic inhabituel ce matin et ce midi. Les travailleurs s’affairaient à remettre les feux en bon état de marche cet après-midi.

Cet incendie qui a anéanti la boutique, Kronic a causé d’autres dommages collatéraux à l’économie locale. Privés d’électricité à plusieurs reprises pendant la journée, les commerçants, épicerie et restaurateurs ont été privés de revenus samedi. Malheureusement pour eux, ils devront afficher cette journée comme une perte financière dans leur année.

Rappelons aussi que la Croix-Rouge a aussi offert de l’aide aux cinq personnes sinistrées. Au cours des trois premières journées suivant l’incendie, ils ont offert notamment le logis, les vêtements et les repas.

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7

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  • D
    Diane
    temps Il y a 15 ans
    Bravo à tous ceux qui ont durement combattu cet incendie et supporté les victimes,quant à ceux qui ont véhiculé de mauvais commentaires et jugé les victimes, vous m'inspirer tout simplement de la pitié.Je vous souhaitesdonc( bonne Chance dans la vie).
  • S
    Suzanne
    temps Il y a 15 ans
    Diane, je n'aurais pas pu si bien dire. J'approuve vos commentaires. Je félicite également tous ceux qui ont combattu ce violent incendie.
  • M
    margot
    temps Il y a 15 ans
    Je suis très peiné pour mon amie Josée et sa famille qui ont tout perdu dans cette incendie. Bon courage!!! Margot
  • L:
    luc :)
    temps Il y a 15 ans
    ma etre oubliger de monter a qc pour trouver du linge hot :(
  • M
    martine
    temps Il y a 15 ans
    courage aux familles eprouves par cette incendie,bravo pour le travail des pompiers dommage pour la boutique kronic que les ados appreciait enormement en esperant une reouverture bientot
  • JG
    Jean-Guy
    temps Il y a 15 ans
    C'est bien triste pour ceux qui on perdus leurs logements, leurs effets personnels et des souvenirs( photos , vieux meubles, etc...). Mais le plus triste encore c'est que très probablement il n'y aura rien de reconstruit a la place comme pour les autres batiments qui ont brûlés avant. Je ne suis pas de St-Georges mais quand je passe sur la première avenue ça me fait de la peine en me remémorant ce qu'elle était dans les années soixante, dans le temps ou elle grouillait de monde.
  • M
    Michel
    temps Il y a 14 ans
    Jean-Guy a raison. J'arrive justement d'une 'marche' sur la 1ère avenue, jusqu'au secteur du Bon Marché Bernard. On a de la difficulté à y rencontrer des gens à pied, ce qui n'était pas du tout le cas dans les années '60 et même '70.
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