Des radars photo à Saint-Georges et à Beauceville
Pour ralentir les Québécois, la ministre des Transports du Québec et ministre responsable de la région de la Mauricie, Julie Boulet, a dévoilé aujourd’hui les endroits où seront aménagés les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges dans le cadre d’un projet pilote. Les Beaucerons seront appelés à ralentir leur transport à Saint-Georges et à Beauceville.
Le projet comprend 15 endroits qui auraient été judicieusement ciblés par le Ministère. Ces emplacements où se produisent de nombreux accidents attribuables à la vitesse excessive ou au non-respect des feux rouges. La difficulté de réaliser le contrôle policier conventionnel a également été prise en compte dans le choix des sites.
« Les Québécois sont prêts pour ce virage significatif qui incite à un changement de comportement routier. Nous leur démontrons encore une fois que la sécurité routière est une priorité gouvernementale pour laquelle nous ne ménageons aucun effort. Nous sommes convaincus que ce projet possède le potentiel pour devenir un levier important dans la poursuite de notre objectif d’améliorer la sécurité routière afin de sauver des vies », pense Mme Boulet.
Les endroits en question
Cinq des quinze endroits se trouvent en Chaudière-Appalaches. En Beauce, un radar photo mobile se trouvera le long de la route 173 à Beauceville soit de la route du Golf à la limite municipale de Notre-Dame-des-Pins. Saint-Georges obtiendra un radar photo fixe sur la route 173 (boulevard Lacroix) à la hauteur de la 114e Rue.
Un autre radar fixe sera implanté à Lévis au collecteur de l’autoroute 20, à environ 1 km avant la sortie pour le pont Pierre-Laporte, puis un autre fixé au feu de circulation à la route du Président-Kennedy (route 173), à l’intersection du boulevard Wilfrid-Carrier et de la rue Louis-H.-La Fontaine. L’autre radar en Chaudière-Appalaches se trouvera à l’angle du boulevard Frontenac Est (route 112), à l’intersection du boulevard Ouellet à Thetford Mines.
Objectif sécurité
L'introduction de tels appareils sur le réseau routier est l'une des mesures adoptées par l'Assemblée nationale en décembre 2007 dans le but d'améliorer le bilan routier du Québec. Le projet s'inspire d’expériences vécues dans d'autres pays. Selon le Ministère, ces appareils ont une incidence positive sur la réduction des accidents et la diminution des coûts sociaux. En France, 75 % des gains en sécurité routière sont attribuables à la mise en place de radars photographiques. Les sommes provenant des contraventions émises dans le contexte du projet pilote seront versées dans le Fonds de la sécurité routière. Ils seront destinés à financer des programmes et des mesures de sécurité routière ou d'aide aux victimes de la route.
Trois dates à retenir
Durant ce projet, trois dates importantes sont à retenir. Le 19 mai commencera une période d'essai de trois mois durant laquelle les contrevenants recevront des lettres d'avertissement. À compter du 19 août, le projet pilote démarrera pour une durée de 18 mois et des constats d'infraction seront alors acheminés aux contrevenants. Enfin, un an après le début du projet pilote, soit d'ici août 2010, un rapport d'évaluation sera déposé au gouvernement pour être ensuite déposé à l'Assemblée nationale. C’est ensuite que le gouvernement décidera s’il est bénéfique d'implanter ces appareils à plus grande échelle sur le territoire québécois.
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