Un 8 avril 2024 historique
Retour sur l'événement de l'éclipse solaire à Saint-Georges
Avec une foule estimé à plus de 10 000 personnes, seulement pour le site du Carrefour Saint-Georges, l'observation de l'éclipse solaire totale du 8 avril 2024 dans la capitale beauceronne restera longtemps gravée dans les mémoires de celles et ceux qui en ont été témoin.
Lundi, j'étais avec le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, qui avait choisi de partager l'expérience avec les élèves et le corps professoral de l'école La Passerelle de Saint-Georges, ainsi que son collègue député de Beauce-Sud, Samuel Poulin.
Le site d'observation à partir du 2e promontoire de la cours d'école avait été superbement choisi par les responsables du conseil scolaire. Les jeunes, qui avaient été extrêmement bien préparés par les enseignantes, étaient fébriles mais quand même assez disciplinés dans les circonstances.
À l'approche du moment suprême, j'ai senti monter une grande excitation et lorsque tout a viré au noir, j'ai hurlé à pleins poumons, comme un loup un soir de pleine lune! L'effet a été carrément cathartique, vraiment libérateur. Puis, j'ai espéré bien naïvement, mais sincèrement, que l'événement puisse apporter quelque part un peu de paix dans le monde.
Après l'éclipse, je me suis retrouvé embourbé dans la circulation sur le boulevard Lacroix pour retourner au bureau d'EnBeauce.com. Une trajet qui, en tant normal m'aurait demandé cinq minutes. Ça m'en a pris 40 mais je m'en foutais! D'ailleurs, malgré la congestion, l'esprit des conducteurs était presque à la fête, plusieurs avec la radio à fond pour écouter de la musique. Et pas de coup de klaxon agressif.
Chapeau à mes collègues journalistes Léa Arnaud et Germain Chartier, qui ont fait un travail de terrain formidable, digne des grands réseaux d'information. D'ailleurs, vous pouvez faire un retour sur leurs reportages dans la liste qui suit:
Un moment «émouvant» pour le ministre de l'Éducation
Éclipse à Saint-Georges : témoignages et émotions au retour du Soleil
L'éclipse solaire totale à travers la lentille de nos journalistes
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