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Première présence nationale

Débats des chefs : mission accomplie pour Maxime Bernier

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11 octobre 2019
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Gabrielle Denoncourt
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Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Au lendemain du dernier débat des chefs, le candidat et chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, était à son bureau de campagne à Saint-Georges pour tenir un point de presse pour revenir sur son expérience.

Deux débats différents

M. Bernier est sorti du dernier débat très heureux d’avoir eu la chance de présenter à nouveau sa plateforme et de démontrer que son parti faisait de la politique autrement. Il était beaucoup moins nerveux de débattre dans sa langue première. Selon lui, la seule erreur qu’il a commise concerne une tournure de phrase :

« J’ai peut-être fait une erreur lors du débat en disant que les politiciens autour de moi essayent d’acheter des votes avec votre argent. Je n’aurais pas dû dire votre argent, j’aurais dû dire l’argent de vos enfants et vos petits-enfants parce que l’on fait ça à crédit. »

Le député sortant considère que de faire monter la dette est un geste irresponsable de la part de tous les chefs.

L’homme politique a mentionné que le format du débat en français était beaucoup mieux que celui en anglais :

« Le format anglophone, c’est un désastre, un désastre pour la population. Il y avait la cacophonie, il n’y avait pas de modérateur et je pense que pour les téléspectateurs ce n’était pas intéressant à regarder. Les gens ne respectaient pas leur temps de parole. »

Les horloges laissaient voir le nombre de temps de parole de chacun des chefs permettant aux participants de respecter leur temps, les confrontations à trois ont évité les moments chaotiques, le modérateur Patrice Roy a tenu cela d’une « main de maître » et les questions des journalistes étaient pertinentes afin d’exprimer chacun leur point de vue et de bien discuter.

Heureux de sa franchise

Une veuve est venue demander aux chefs s’ils allaient augmenter sa pension. Le chef du PPC est fier de sa réponse considérant qu’il a été le seul à ne pas chercher à acheter des votes en plus de pouvoir démontrer que son parti était capable de dire « les vraies choses même lorsqu’il y une personne qui demande un privilège. »

« Je lui ai dit qu’on n’est pas là pour acheter des votes et que la priorité c’est le déficit. On a dit comment on allait régler le déficit en deux ans. Puis après ça, ça va être des baisses d’impôt pour tout le monde, mais c’est conditionnel à régler le déficit en deux ans. »

Un moment qui a réuni les chefs

Une femme souffrant de sclérose en plaques et d’arthrite rhumatoïde a abordé la question du droit à mourir dans la dignité. M. Bernier avoue avoir été surpris par autant de détails et comme tous les autres chefs, il ne s’attendait pas à un moment comme celui-là dans un débat politique.

« En même temps, ça nous démontre que quand on fait de la politique et qu’on passe des législations cela a un impact majeur sur la vie des gens. J’étais aussi content de voir que l’ensemble des chefs on dit qu’ils étaient prêts à réviser cette loi. »

Un chef de parti national

Le chef beauceron indique qu’il a été traité comme un chef national et de manière équitable. Il a surtout été très heureux que le chef du NPD, Jagmeet Singh, qui avait dit ne pas vouloir débattre avec lui ait finalement déclaré être d’accord avec lui sur les positions concernant la fiscalité.

Une campagne qui ne ressemble pas à ses dernières

En tant que chef pour la première fois, cela lui a apporté de nouveaux défis. La pression est plus grande, car il est responsable de ce qu’il dit, mais également de ses 315 candidats. Il doit gérer son agenda pour s’assurer de les appuyer, mais tout en s’assurant de gagner son propre siège. Il se doit également de trouver de l’argent pour la visibilité.

« Des gens me disent que l’on a écrit une page d’histoire, car nous sommes le seul parti politique dans l’histoire de la Confédération qui à sa première élection a 93 % des comtés avec des candidats. De plus, nous avons des organisations dans tous les comtés. »

Dix jours avant les élections

Maxime Bernier apprécie sa campagne qui est basée sur des idées. Il fait une dernière sortie ce soir à l’extérieur de la Beauce à Halifax où ils attendent 400 personnes. Le député sortant promet d’être de retour sur le terrain demain matin et de ne plus quitter la région d’ici le 21 octobre.

« Ce sont les Beaucerons qui décideront. Oui, cette élection-là est plus difficile que les autres, je l’ai déjà avoué, mais j’aime la concurrence, j’aime la compétition et c’est une belle compétition qu’on a en Beauce. À la radio, on disait souvent que ce serait une compétition à deux, Maxime Bernier et M. Lehoux, mais j’ai dit non par respect pour l’ensemble des candidats. C’est une lutte avec l’ensemble des candidats qui sont ici, peut-être excepté un, le candidat du Parti Rhinocéros », ajoute-t-il dans un sourire.

Il ne tient rien pour acquis, mais reste sûr que les Beaucerons lui feront confiance à nouveau.  

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