Le 20 mai, l’équipe de Gigue en Fête a présenté la programmation de la 9e édition du festival qui va avoir lieu du 26 au 29 juin près de l’aréna de Sainte-Marie. Encore cette année, on attend entre 10 000 et 12 000 spectateurs.

Les organisateurs ont tenu à préciser que Gigue en Fête, c’est plus qu’un festival de danse. C’est dans cette optique qu’une nouvelle image a été créée avec des couleurs plus chaudes et une présentation plus jeune et dynamique afin de mieux représenter cet événement qui est une fête pour tout le monde, peut importe l’âge. Comme le souligne Gina Cloutier, responsable des communications avec Linda Cloutier, il était essentiel de casser les préjugés que certaines personnes ont, alors qu’elles n’ont jamais été sur les lieux. La nouvelle image met donc l’accent sur les points forts du festival et particulièrement sur son dynamisme.

Chaque année, le budget d’opération a augmenté. De 21 000 $ qu’il était la première année, il est passé à 300 000 $. Pierre Giroux, qui s’occupe de la question du financement, affirme qu’avec le temps qui est donné bénévolement, on pourrait parler de 600 000 $ pour quatre jours.

Puisqu’il s’agit de l’événement porte-étendard de Sainte-Marie à l’étranger, le maire Harold Guay a pris la parole lors de la conférence. Il a expliqué que, lors d’un récent voyage en Espagne, il a établi des contacts avec un groupe de flamenco par l’entremise du délégué du Québec là-bas. Comme quoi, chacun s’implique dans cet événement. Le maire a d’ailleurs prévu porter une ceinture fléché aux couleurs de la ville lors de l’événement.

La programmation

Le festival mettra en vedette plusieurs groupes de la région. L’Ensemble folklorique Manigance et la Grand’Débâcle de Sainte-Marie seront les groupes hôtes, mais on doit aussi noter la présence des Jarrets noirs et des Danseurs de Sainte-Marie (dans ce dernier cas, ils seront présents lors du Déjeuner beauceron à l’érable du dimanche matin).

L’intérêt de Gigue en Fête provient aussi de la présence d’autres cultures. Cette année, il y aura une formation de Québec, Inkindi, composée de Rwandais et qui offre des danses et des percussions de cette partie de l’Afrique. The MacCulloch Dancers du Comté de Glengarry en Ontario fera revivre la tradition écossaise, alors que American Racket d’Orlando en Floride est un groupe qui allie autant le clogging américain que la danse à caractère plus contemporain associée au country-western. Un des gros noms du festival est Calvin Vollrath, un virtuose du violon qui provient de l’Alberta. Il sera accompagné de violoneux au Cabaret TELUS le samedi après-midi.

En plus du spectacle, il y aura une foule d’activités. La nouvelle disposition du site permettra d’augmenter l’offre en restauration. Il y aura aussi deux malles au trésor au lieu d’une. Il s’agit de tentes sous lesquels se trouvent des artisans qui présentent leurs produits uniques. Comme l’an passé, il y aura la scène Desjardins qui présente les grands spectacles, mais aussi le cabaret TELUS où il y aura de nombreuses animations, le Carrefour Loto-Québec, l’endroit pour découvrir les autres cultures et la Place des enfants. La tente d’accueil sera tenue par des gens du milieu pour faire découvrir Sainte-Marie. Enfin, l’équipe a décidé de conserver les activités qui ont fait leurs preuves comme le déjeuner beauceron, la messe internationale, le méchoui du vendredi, etc.

Pour voir la programmation complète, on peut aller sur le site http://www.gigueenfete.com. Des programmes seront aussi disponibles dans plusieurs endroits publics de la région. On le retrouvera aussi dans le Journal de Beauce-Nord. En fait, 61 000 exemplaires du dépliant seront en circulation. Cette année, la clientèle de la région de Thetford sera particulièrement ciblée.

On peut acheter des billets ou des passeports pour toute la durée du festival à la Maison du tourisme de Sainte-Marie (387-3233 ou 1-866-389-3233), auprès d’Ovascène (387-2200) ou chez Métro G.F. Labonté (387-3120). L’accès au site est gratuit, mais certains spectacles sont payants.