Gospel à saveur québécoise au centre évangélique renaissance
Par Keven Boutin, Journaliste
Samedi soir, le centre évangélique renaissance de Saint-Georges accueillait en ses murs l’auteure, chanteuse et guitariste Louise Guay qui, le temps d’une soirée, a offert une prestation remplie d’émotions, de grâce et d’espoir. Pigeant dans son répertoire de gospel québécois, l’artiste a joué ses pièces pour la plupart accompagnée des musiciens Anthony Keppel-Jones à la base et Gary Hitch à la guitare. La majorité des chansons interprétées étaient tirées de son album Rencontre au café, qui sortira la semaine prochaine.
En guise d’ouverture, Anthony Keppel-Jones du groupe Chronic Love a joué deux pièces à la guitare acoustique. Par la suite, c’est la vedette de la soirée, Louise Guay qui a pris les planches. Celle-ci en a profité pour jouer plusieurs chansons aux styles parfois différents mais aux inspirations assez semblables. Notons entre autres une chanson inspirée de l’arbre de l’histoire biblique d’Adam et Ève et de l’arbre dans lequel la croix de Jésus aurait été conçue. Une chanson de noce à répondre a permis à l’assistance de participer activement au concert. L’auteure a aussi joué une chanson au rythme et à la sonorité plus médiévale. En introduction à cette chanson, elle mentionne que chaque conte de fée, chaque histoire, comprend un sauveur et une personne en détresse. L’artiste a même offert aux spectateurs une chanson en hébreu et une autre espagnole écrite pendant un séjour à Jérusalem. Elle a poursuivi avec une ballade anglophone touchante traitant de la vie avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Madame Guay y est ensuite allée de son classique, « Le petit Jésus de plâtre », avant de conclure avec la chanson représentant probablement le plus le mouvement gospel, « Amazing Grace ».
Quelques mots sur Louise Guay et son inspiration
Dès l’âge de 11 ans, Madame Guay se produit dans des petits cabarets. Vers l’âge de 16 ans, elle écrit déjà ses propres compositions. Depuis, elle roule sa bosse un peu partout au pays et même ailleurs. Elle s’est donnée en spectacle aux États-Unis, en Europe et au Moyen-Orient. Polyglotte, elle maîtrise le français, l’anglais, l’espagnol et l’hébreu. Originaire de Montréal, elle invente un style, ni plus ni moins, en chantant du gospel en français ce qui vient rejoindre les Québécois. Elle apprécie toujours ses séjours en Beauce. D’ailleurs, elle y a enregistré un album à un studio de Sainte-Marie. Rencontre au café est son plus récent projet. Le tout a été enregistré lors d’un concert qu’elle donnait au Café Rencontre à Québec en octobre dernier. De plus, des plans pour un album en anglais sont déjà sur la table.
Le message qu’elle livre à travers ses œuvres en est un d’espérance et de spiritualité «Chaque culture a son propre gospel, le gospel s’inspire de l’histoire de Jésus de sa venue sur Terre et de son message de paix » informe la chanteuse. « Tout comme le blues et le jazz, il s’agit d’un refuge pour l’âme et de moyen pour celle-ci de s’élever » conclut-elle.
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