On recherche des familles d'accueil au grand coeur
L'organisation responsable des Programmes internationaux d'échanges étudiants, l'ASSE de Beauce, est présentement à la recherche de familles d'accueil pour des élèves allemands ou autres de 16-17 ans qui souhaitent venir au Québec pour étudier le français.
Donnez donc la chance à votre famille de connaître une autre culture. Enrichissez-vous en accueillant un jeune qui deviendra un ami pour la vie. Téléphonez dès maintenant pour connaître les critères d'admissibilité et pour choisir votre élève à partir des dossiers. Si l'aventure vous intéresse, vous pouvez communiquer, pour ce faire, avec la responsable de l'organisme, Chantale Poulin au 594-2255 ou par courriel à [email protected] avant le 1er mai.
Jeunes Allemandes à la découverte de la Beauce
Le Journal de la Beauce a rencontré trois jeunes Allemandes, qui vivent en Beauce pour un an, le temps de parfaire leur français, et vous propose de les découvrir par la lecture d'un bref portrait personnalisé. Éveillées, discrètes, dynamiques et toujours sympathiques, ces jeunes filles fréquentent l'école Polyvalente des Abénaquis, entre autres, depuis l'automne dernier et se plaisent à vivre une nouvelle vie de famille chez des Beaucerons pure laine, qui les ont généreusement accueillies.
Douées pour l'apprentissage des langues
Carolin Neumeir, Swanhild Klink, Lara Eis (et Jamilla, absente au moment de notre rencontre) côtoient de jeunes élèves beaucerons depuis le début de l'année scolaire, l'automne dernier. Elles vivent à Saint-Prosper, à Saint-Théophile, à Saint-Georges et parlent déjà très bien notre langue, en plus de l'étudier auprès des enseignants de la CSBE « Elles sont vraiment intelligentes et réussissent mieux que bien des jeunes d'ici dans l'apprentissage du français, nous confie Mme Poulin. Et elles se sont très facilement intégrées à notre vie familiale. »
L'école québécoise : Très différente de celle de l'Allemagne
« En Allemagne, l'école est très différente d'ici. Tout se déroule toujours sous forme de cours magistraux, avec un prof qui parle et nous qui prenons des notes. Ici, c'est très différent. Il y a plus d'activités, les relations interpersonnelles sont plus familières... C'est très facile de s'adapter. », nous ont dit Carolin et Swan (celle-ci accepte qu'on raccourcisse ainsi son nom parce que c'est plus facile à prononcer).
« J'aime beaucoup la nourriture du Québec », dit Carolin
« J'ai beaucoup lu sur le Canada et le Québec, et c'est ici que je voulais venir, même si la plupart des autres élèves en Allemagne choisissent d'aller étudier l'anglais aux États-Unis. Moi, je voulais apprendre le français », mentionne Carolin, qui a très vite appris à maîtriser cette nouvelle langue au sein de la famille de Mme Poulin et de son conjoint, qui ont quatre enfants plus jeunes qu'elle. « Je voulais aussi connaître une nouvelle culture et j'aime beaucoup la nourriture du Québec... Un peu trop même... J'ai pris quelques livres depuis mon arrivée », nous avoue-t-elle. « C'est vrai qu'ici, la nourriture est souvent plus salée et plus sucrée que dans mon pays d'origine », précise encore la jeune fille blonde, qui adore jouer au volley-ball à l'école.
L'accent beauceron... pas facile
Pour Swan, le Québec était le meilleur endroit pour y apprendre le français, parce qu'elle connaissait déjà la France et n'aime pas vraiment ce pays. « Je voulais aller plus loin et découvrir l'accent québécois. Mais ce n'était pas facile au début. Je n'y comprenais rien! » Elle ne comprenait rien, en effet, aux mots « chu » (suis) contente, « icitt », c'est « frette », l'hiver, ou encore aux « check » (surveille) ça ». Pour Mme Poulin et sa famille, il a été facile de faire attention à leur langue française au début, mais, très vite, l'accent beauceron a repris sa place et forcé l'Allemande à faire preuve de débrouillardise dans ses conversations.
De son côté, Lara est plus discrète, plus réservée, mais très expressive quand vous lui parlez. « Je n'ai aucune idée de ce que je veux faire plus tard, mais j'aimerais mieux habiter ici que chez moi, je pense. », termine la jeune brunette à la silhouette délicate.
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