Un seul autre dimanche pour visiter l'exposition sur la débâcle historique de 1957!
Avez-vous pris le temps d'aller visiter l'exposition soulignant le 50e anniversaire de la terrible inondation du 21 décembre 1957 à Beauceville? Installée à la bibliothèque Madeleine-Doyon, cette exposition se terminera sous peu, soit le 20 décembre prochain. Les membres du Comité culturel et patrimonial de Beauceville seront sur place lors de la dernière ouverture spéciale du dimanche 16 décembre prochain. Profitez de leur présence pour en apprendre encore davantage!
Photos, albums souvenirs, coupures de presse et DVD spécial
Vous pouvez consulter sur place des reproductions d'albums souvenirs produits par Hervé Poulin et Jean-Louis Veilleux, des coupures de journaux et, surtout, des dizaines de photographies inédites et un document audiovisuel préparé par la TVCB (télé communautaire de Beauceville).
Découvertes et souvenirs...
Vous y découvrirez ou vous vous rappellerez les 200 maisons endommagées, les 1200 personnes chassées de leur foyer... Des dégâts de plus de 2 millions $ infligés aux bâtiments d'époque : le magasin Syndicat Coop, l'épicerie Féréol Poulin, L'Idéal Épicerie, le magasin P.F. Renault, le garage Irving de Jos Mathieu, la station service Fina de Jean-Luc Mathieu, le magasin J.B. Labbé, confection pour dames, la résidence de Georges Roy, le cinéma Rex et plus encore.
Une mine de renseignements
Un document accroché au mur attire notre attention : il s'agit du parcours historique de la crue des eaux de la rivière Chaudière... « Jusqu'en 1885, l'eau ne s'élève qu'à une hauteur de 10 à 15 pieds au-dessus de son cours normal », cite le document issu des albums de P. Angus, de Jean-Louis Veilleux et de Dan Roy, chef pompier à Beauceville de 1991 à 2006... Le 1er pont Latulippe ne résistera pas, en 1885. En 1917, l'eau s'élève à plus de 31 pieds de hauteur.
Puis, en 1928, le pont de Notre-Dame-des-Pins s'écrase contre le pont de fer de Beauceville... « Je me rappelle que j'avais vu Monsieur le Curé, en marchant dehors avec mon père, qui bénissait les ponts à la hauteur de Beauceville et je m'étais dit qu'il leur jetait un mauvais sort! Je trouvais ça terrible avec mes yeux d'enfant... », se rappelle la coordonnatrice du Comité, Andrée Roy, fille de Georges Roy. « Au fil des décennies, cite un document historique, la crue des eaux de la Chaudière a augmenté au même rythme que la déforestation. »
Finalement, en 1957, on bat tous les records : la rivière s'élève à 33 pieds de hauteur, un sommet jamais égalé, qui se veut la référence pour les aînés, qui se disent d'une inondation à l'autre : « Ce n'est pas aussi pire que la débâcle de «57! » À titre de référence, rappelons simplement que dix pieds, c'est l'équivalent de trois mètres de haut.
La revue de presse : Des mots et des images remplis de souvenirs
« Plus de 1000 personnes fuient l'inondation à Beauceville... Hélicoptères et chaloupes arrachent les gens des toits des maisons... » « 200 maisons endommagées, 1200 personnes chassées de leur foyer. Des dégâts de plus de deux millions de dollars. » Curiosité et angoisse chez les enfants de Beauceville. Vérité sur la distribution de l'octroi de 300 000 $ aux sinistrés de Beauceville en 1957 – The Globe and Mail, le 23 décembre 1957.
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