Robert Dutil lance son troisième ouvrage, un roman intitulé Héritage
Après avoir écrit un essai, la Juste inégalité, aux Éditions Québec/Amérique en 1995 et un conte philosophique, Nanatasis, aux Éditions de la Francophonie en 2002, le vice-président et directeur général du segment d’affaires Structal-ponts du Groupe Canam, Robert Dutil, a lancé récemment son troisième ouvrage, aux Éditions de la Francophonie, un livre qui s’intitule Héritage. Écrit sous la forme d’un roman, ce récit transportera les lecteurs au cœur d’importants moments de l’histoire de l’homme, soit à la rencontre de personnages de l’humanité. Le lancement de ce roman a eu lieu le 18 novembre dernier, au Château Bonne-Entente de Québec, en compagnie d’une cinquantaine d’amis et connaissances de M. Dutil.
Le synopsis du roman est le suivant : « Au cœur de la forêt de l’Allagash, une Amérindienne, Nanatasis, grandit et explore ses pouvoirs qui lui permettront, un jour, d’améliorer le sort du monde. Pour parfaire ses connaissances, son mentor lui désigne un maître. C’est ainsi que commence le plus incroyable des voyages, où deux êtres apprendront de l’un et de l’autre, à travers l’espace et le temps. Tous les deux, ils remonteront le sinueux parcours qui a façonné le monde contemporain. »
Bien que le personnage principal de ce roman porte le même nom que celui du conte philosophique de M. Dutil, il n’en reste pas moins qu’il ne constitue pas sa suite logique. « Dans les deux cas, ce sont les mêmes personnages, mais Héritage n’est pas tout à fait la suite du conte. Les gens qui n’ont pas lu le conte comprendront l’histoire du livre. D’ailleurs, j’en résume les grandes lignes dans les premières pages du roman Héritage », a mentionné M. Dutil.
Ainsi, ce roman deviendra une référence, une source de renseignements et un puits de réflexion, pour tous les lecteurs qui sont avides d’approfondir la logique de leur questionnement sur les courants de pensée qui, encore aujourd’hui, influencent et modèlent le présent. « Mon roman s’adresse au départ aux jeunes âgés de 15 à 20 ans parce que je trouve que la lecture est une façon agréable d’apprendre. Je n’écris pas un livre pour le divertissement, mais pour faire passer des messages. Je m’aperçois également que les adultes sont aussi intéressés pas le contenu de mon livre », a indiqué M. Dutil en plus d’ajouter ceci : « J’aime écrire en autant que ce soit utile. Je n’écris pas pour divertir les gens, mais pour leur apprendre des choses. » Par ailleurs, ce dernier mentionnait même que le conte philosophique, Nanatasis, a servi à une vingtaine de professeurs, des niveaux deux et trois du secondaire, pour enseigner certaines notions à leurs élèves.
D’autre part, en ce qui concerne son intérêt pour le monde politique, social, intellectuel et économique, M. Dutil dit s’être servi de ses connaissances pour les mettre ensuite à profit dans son roman. « J’ai fait pas mal de lectures dans ma vie. Je suis un lecteur avide. J’ai essayé de transmettre dans ce roman mes connaissances de façon simple. Le roman est un résumé, bien qu’il ait 343 pages. J’ai aussi fait certaines lectures spécifiques pour ce roman », a indiqué M. Dutil qui a mis cinq ans pour la réalisation de son troisième ouvrage. « La dernière publication remonte en 2002, donc ça m’a pris cinq ans. Par contre, il faut savoir que je n’écris pas à temps plein. Toutefois, environ 1000 heures m’ont été nécessaires », a précisé M. Dutil.
En ce qui concerne son désir d’écrire, M. Dutil soutient qu’au départ il entrevoyait écrire cinq livres dans cette même série. « Je considère le roman Héritage comme étant le deuxième de la suite, bien qu’il ne soit pas en réalité la suite logique du premier, qui est plutôt comme un élément de base. Par ailleurs, en lisant Héritage, les gens verront à la fin un aperçu du contenu des trois autres livres à venir », a mentionné M. Dutil.
Rappelons que M. Dutil a été député de Beauce-Sud à l’Assemblée nationale et ministre au gouvernement du Québec pendant huit ans, entre 1986 et 1994 et qu’il détient une maîtrise en administration de l’Université Laval. De plus, mentionnons qu’il a été conseiller municipal de Saint-Georges de 1975 à 1979, maire de Saint-Georges de 1979 à 1985 et préfet de la MR Beauce-Sartigan de 1981 à 1985.
Le roman de Robert Dutil, Héritage, aux Éditions de la Francophonie.
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