Pour les 75 ans de Saint-Jean-de-la-Lande, ses citoyens lui font honneur
Saint-Jean-de-la-Lande a célébré ses 75 ans, ce 13 octobre, lors d’une messe avec chants grégoriens célébrée par Mgr. Paul-André Fournier. Plusieurs centaines de personnes ont participé à la fête. Mais pour l’occasion, Normand Rodrigue et Jeanne d’Arc Grenier nous ont fait découvrir toute la richesse de leurs collections diverses et œuvres artisanales. Un voyage au cœur même des 75 ans d’histoire du village, à travers celle des familles de la place.
Les collections de Normand Rodrigue et de Jeanne-d’Arc Grenier sont un trésor culturel. Depuis plus de quarante ans, M. Rodrigue et sa conjointe, Mme Grenier, accumulent, conservent et dorlotent les multiples objets, œuvres artisanales et pièces de collection. « Normand a fait 79 casse-tête de ponts couverts, tous encadrés, et une cinquantaine avec des phares, en plus de sa collection de 150 casquettes », précise Mme Grenier. En effet, une visite dans les bâtiments de la famille vous en mettra plein la vue. Une immense peinture rappelle tout d’abord le passé de l’homme qui a fait les sucres pendant plus de 50 ans, jusqu’en 2006, tout comme les objets d’ébénisterie fabriqués par Clément Turcotte de Saint-Jean-de-la-Lande. Une construction de bois artisanale, fabriquée des mains de M. Rodrigue et reproduisant un pont couvert d’époque, fait toute sa fierté. Et que dire de cette réplique d’un phare, fait en bois et peint il y a un an, en quelque 60 à 70 heures? Il faut dire que, encore aujourd’hui, il ne ménage pas les heures passées à examiner, à sélectionner et à assembler les petites pièces des casse-tête de quelque 1500 ou 2000 morceaux, cet homme maintenant âgé de 79 ans.
Passion de divers objets !
Casse-tête de ponts couverts et de phares, trains électriques, accessoires d’érablière, casquettes, plaques d’immatriculation, meubles, outils inventés par Alphonse Grenier (cousin de Madame) et autres nombreux objets de collection meublent et décorent les bâtiments de la propriété des Grenier-Rodrigue, deux familles originaires du village. « J’ai même coupé et déménagé cet ancien poteau d’Hydro-Québec, non utilisé, pour conserver les nombreuses plaques
Cette réplique d’un pont couvert en bois représente entre 40 et 50 heures de travail pour M. Rodrigue. |
d’immatriculation clouées dessus », remarque le collectionneur et bricoleur, qui a construit en 1970 une réplique d’un hangar datant de 1950 en utilisant des matériaux d’origine. Dans un autre petit bâtiment, décoré de couleurs plus féminines, sont affichées les photos des ancêtres récents de la famille, avec deux nouveaux-nés en bout de lignée, soit Julie-Anne, un mois, et Frédéric, six mois. Un coin réservé à Mme Grenier pour ses heures de lecture et de réflexion.
De belles retrouvailles
Cette fête de Saint-Jean de la Lande s’est donc célébrée à la messe qui était bondée de gens pour l'occasion. Un cocktail de retrouvailles où les anciens ont pu discuter dans l’église tout de suite après la messe. Plusieurs ont aussi assisté à une envolée de ballons du 75e anniversaire après ce cocktail. Les retrouvailles se sont clôturées par un souper. On estime que plus de 160 personnes y étaient réunis.
Soulignons aussi que le site amérindien du Soleil levant situé dans le Bas Saint-Jean organisait des visites guidées à toutes les trente minutes de midi à 15h. Voir l'autre texte en cliquant ici.
L’église de Saint-Jean-de-la-Lande a accueilli la foule venue célébrer ses 75 ans d’histoire.
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