La Semaine québécoise des rencontres interculturelles se termine sur une note positive.
L’Heure du conte chinoise « Moi, Ming » pique la curiosité des enfants. Environ 22 enfants de quatre à sept ans et leurs parents ont participé à l’activité d’animation sur l’heure du conte chinois, « Moi, Ming », présentée à la bibliothèque du Centre culturel Marie-Fitzbach, au coin des petits, le dimanche 7 octobre.
Elle pique la curiosité des enfants, cette cité autrefois interdite… Cet événement, qui venait clore les activités de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles à Saint-Georges, était assuré par la participation d’une personne originaire de la France, Valérie Salagé. C’est bien installé dans le coin des petits, assis en petit Indien, que les enfants ont pu explorer, à travers les beaux livres d’images géants et l’animation de Mme Salagé, la culture, le pays, les gens et les habitudes de vie de la Chine, pays aux mille visages. Par la suite, la lecture du conte « Moi, Ming » a su capter l’intérêt du jeune public, juste avant l’atelier de fabrication d’un chapeau chinois. Le tirage de deux laissez-passer pour une visite à la caserne des pompiers a fait deux jeunes gagnantes : Noémie Fortin et Clara Marcoux.
La Muraille : le seul monument visible de la Lune
Dès le début de l’activité, la grande Muraille de Chine, seul monument terrestre visible à partir de la Lune, a permis aux enfants de faire leur entrée dans ce pays de 9 600 000 km2 de superficie, où l’on parle le mandarin, le cantonais, le wu, le menant, le xiang, le gan et le hakka. La Chine, pays où se côtoient les religions du bouddhisme, du taoïsme et de l’islam, surtout, mais également la religion orthodoxe et la religion Dongba, rassemble plus de 100 millions de fidèles qui jouissent de la liberté de croyance religieuse, protégée par l’État.
La musique des Andes attire une centaine de gens
Le concert du quatuor, Ayni, a réuni une centaine de personnes à la Chapelle Marie-Fitzbach, où l’on a même ouvert le 2e étage pour accueillir le public : « Plus on avançait dans la semaine d’activités, plus les gens étaient nombreux à participer… Entre 10 % et 15 % du public provenait d’Amérique du Sud, selon moi, samedi soir », a remarqué la responsable de la bibliothèque, Marie Tanguay.
« Le spectacle a été très apprécié, surtout qu’une résidante de la ville originaire de Bolivie, Anna Guardia, a eu la chance de participer à une danse avec la troupe », poursuit Mme Tanguay.
Ayni réunissait sur scène un Autochtone bolivien, un Péruvien, un musicien en provenance du Nicaragua et une Québécoise avec, au programme, une musique du monde qui faisait place aux flûtes de pan, à la mandoline faite de carapace de tortue et aux tambours ainsi qu’à des airs plus ou moins connus.
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