Cégep Beauce-Appalaches
Théâtre: des étudiants présentent « Le Faiseur »
Les étudiantes et étudiants de 2e année du programme d’Arts, lettres et communication, profil Création et médias du Cégep Beauce-Appalaches présenteront prochainement une version unique de la pièce de théâtre Le Faiseur.
Cette adaptation moderne, écrite par la talentueuse dramaturge, scénariste et traductrice québécoise Gabrielle Chapdelaine, apporte une nouvelle dimension à l'œuvre originale d'Honoré de Balzac créée en 1840.
Ainsi, huit comédiennes et comédiens donneront vie à cette pièce d’une heure et quart sans entracte : Albert Cliche, Fany Da Silva Seabra-Vrac, Méline Faure, Émilie Gagné, Amy Gilbert, Willyam Houle, Charles-Antoine Morin et Dylan Paquet.
Intégrée dans le cadre du cours Production théâtrale, cette expérience leur permet également d'explorer des aspects moins connus du théâtre, notamment les activités de promotion et la conception de documents promotionnels.
« Le théâtre est l'un des arts explorés en Création et médias. Après un cours plus théorique au printemps, les étudiantes et étudiants plongent dans l'univers théâtral par la pratique. En plus de mémoriser un texte, d’incarner leur(s) personnage(s) et d’intégrer une mise en scène complète, ces jeunes interprètes doivent s'impliquer dans plusieurs dossiers de production : costumes, éclairages, musique, diffusion, etc. Il s'agit d'un réel tour de force qui les pousse à réaliser de véritables prouesses à l'intérieur de leur session déjà bien chargée », a mentionné Marie-Claude Bolduc, enseignante et metteuse en scène.
Récit de la pièce
Le personnage principal, Mercadet, avide de pouvoir, se retrouve empêtré dans des dettes après avoir fraudé tout son entourage. Maitre manipulateur, il n'hésite pas à remuer ciel et terre, en passant par ses employés captifs, son épouse peu honnête et même sa fille blasée, pour retrouver le lustre de sa notoriété. Mais à quel prix?
« Cette pièce aborde des thématiques qui font réfléchir, mais elle le fait avec humour et légèreté. Ce qui est frappant, c'est que Balzac - en 1840 - critiquait déjà la nature humaine et son côté cupide et superficiel. Chapdelaine intègre ces thèmes à notre réalité québécoise contemporaine avec des références au monde numérique et à notre rapport à l'image. Essentiellement, le message est le même : trop souvent, on bâtit sur du vide », a précisé Marie-Claude Bolduc.
Infos pratiques
Les représentations auront lieu les 9 et 11 novembre prochains à 19 h 30 à la salle Alphonse-Desjardins.
Les billets sont disponibles au coût de 8 $ en admission générale sur la billetterie en ligne. Il sera également possible de s’en procurer à l’entrée le soir de la représentation en argent comptant.
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