Une symbiose multiculturelle à Gigue en fête
Les spectateurs venus de partout au Québec ont été choyés ce dimanche lors de la cérémonie de clôture du festival Gigue en fête à Sainte-Marie. La finale, dynamique et colorée, qui regroupait les 94 danseurs québécois, de la polynésiens, hongrois et arméniens sur la scène. «C’était exceptionnel. Ça été le meilleur spectacle de clôture des dernières années de Gigue en fête», Aline Larochelle.
Un peu moins de 1000 personnes ont assisté à la soirée de clôture du festival Gigue en fête à l’aréna de Sainte-Marie qui se déroulait du 28 juin au 1er juillet.
Une autre spectatrice, Maryse Auclair était du même avis. «C’est exceptionnel, ça nous fait voir la culture des autres pays. J’ai aimé qu’ils se sont mêlés à notre culture à la fin du spectacle», a souligné la mère d’une des membres de la troupe Manigance.
Nicole Noonan était du même avis. «C’était beau de voir le mélange des cultures, c’était beau à regarder et entendre. J’ai beaucoup apprécié. Les groupes étaient tous bons, fallait apprécier les différences des cultures dans leurs danses», rapporte-t-elle.
La soirée de clôture regroupait tous les ensembles folkloriques : Manigance de Sainte-Marie, Sardarapat de l’Arménie, Kodaly Ensemble de la Hongrie, la Foulée de Joliette, Dominique Desrochers et Haïwaian Pacific Magic de la Polynésie.
La troupe de danseurs, Ménage à 3, a assuré l’animation en collaboration avec Karine Lehoux avec des numéros humoristiques et rythmiques.
À tout seigneur tout honneur
L’ouverture de la soirée a été accordée à la troupe Manigance de Sainte-Marie. Les danseurs mariverains ont donné trois numéros de claquettes à la fois très rythmé et théâtral. Dominique Desrochers et ses six stagiaires ont enchaîné avec des numéros de claquettes et de bodyclapping et l’un de poésie rythmique, un mélange de claquettes et de rap.
Les Polynésiens du Haïwaïan Pacific Magic ont démontré leur exotisme par des danses traditionnelles. Kodaly Ensemble la troupe de danseurs hongrois de Toronto ont eux aussi exposé leurs danses traditionnelles. La troupe la Foulée de Joliette a mélangé les cultures congolaise et québécoise.
La foule a réservé un bel accueil à la troupe arménienne Sardarapat. Une ovation de plusieurs minutes a été accordée aux danseurs arméniens à la fin de leur représentation. Les danseuses de la troupe à la fois poétique et gracieuse alors que les danseurs y ont allé de prestation plutôt acrobatique.
Le conseil d’administration du festival ont aussi dansé la bastringue.
Succès sur toute la ligne
Richard Savoie, président du comité du festival Gigue en fête est plus que satisfait de la participation du public à cette 8e édition malgré les soubresauts de Dame Nature. «On est très content de l’événement. Les gens ont répondu de belle façon. Il y avait des gens de partout au Québec. Il y a même des gens des États-Unis qui sont venus. Ils venaient s’installer avec leurs campeurs. Cette année on a eu de très bons commentaires pour les spectacles. On est super content», commente M. Savoie.
«Le point positif, on se disait que Woodstock pouvait nuire, mais ce sont deux clientèles complètement différentes. Les gens ont fait la distinction», rajoute-t-il.
Brunch très populaire
Le brunch a été plus populaire que prévu alors que plus 670 déjeuners ont été offerts. Il faut dire que Gigue en fête avait préparé un menu typiquement beauceron avec des produits de l’érable et surtout des spectacles de groupes locaux. Les Danseurs de Sainte-Marie L'Ensemble folklorique Manigance, Les Jarrets Noirs (d’anciens membres de Manigance) et Le Père Gédéon se sont succédés sur la scène.
La soirée d’ouverture du jeudi, le méchoui du vendredi et les spectacles en fin de soirée ainsi que les veillées beauceronnes au Pub Telus ont été plus populaires cette année.
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