Saint-Joseph présente deux ouvrages sur son patrimoine bâti
Le chef-lieu de la Beauce, la Ville de Saint-Joseph a présenté à la population deux nouvelles brochures produites dans le cadre du volet Patrimoine bâti de Capitale culturelle du Canada 2006 le 27 juin à la sacristie. Ces ouvrages répertorient le caractère historique et architectural de l’ensemble institutionnelle et de ses maisons patrimoniales.
Dans le premier ouvrage, l’historien local et directeur général de la Société du patrimoine des Beaucerons, Daniel Carrier raconte L'ensemble institutionnel et le palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce. Ce document de 60 pages relate l'histoire et décrit en détails l'Ensemble institutionnel classé site historique québécois et canadien. La première paroisse de la Beauce était composée de l'église, le presbytère, le couvent, l'orphelinat, le collège et le palais de justice construit il y a 149 ans.
Causes célèbres
Ce document relate aussi les plus importants procès jamais déroulés dans l’enceinte du palais de justice. Peu se rappelleront l’affaire de l’empoissonnement à l’arsenic de Vilmont «Dim» Brochu en 1937. Les deux amants ayant commis ce meurtre passionnel ont été pendus à Montréal en 1940.
En 1966, l’avocat Robert Cliche a porté la 1re poursuite civile en Amérique du Nord contre un médecin et une compagnie pharmaceutique pour atteintes à l’intégrité physique d’un enfant beauceron dont la mère a pris du thalidomide lorsqu’elle était enceinte. La cause a fait le tour du monde entraînant une série de procès au Canada, Aux États-Unis et même en Europe. Les compagnies pharmaceutiques ont dû dédommager les enfants handicapés par l’usage maternel.
Histoire de raconter
Lors de ce lancement, on a présenté l’ouvrage de l’historienne de l’art, Louise Sénécal. Intitulée, Histoire de raconter Saint-Joseph-de-Beauce, cette brochure nous plonge dans les styles et les détails architecturaux des maisons joseloises. Il s’agit de la 4e collection de circuits pédestres qui présentent les richesses patrimoniales de divers territoires, collection initiée par des agents du réseau VVAP de la Ville de Québec. L’auteure a aussi invité les touristes et même les gens locaux d’emprunter le circuit patrimonial de la Gorgendière. Des panneaux d’interprétations ont été aménagés à plusieurs endroits dans le village. «Ça nous permet d’apprécier nos belles maisons», a souligné l’agente de développement de la ville, Danielle Maheu.
Suite au lancement des deux brochures, les gens ont pu déguster une coupe de vin puis discuter. Histoire de raconter a aussi été distribué gratuitement par la municipalité de Saint-Joseph. Le Musée Marius Barbeau a aussi profité de cette soirée pour ouvrir ses portes au public.
Les brochures sont disponibles à l'hotel de ville, le Musée Marius-Barbeau et la Société du patrimoine des Beaucerons.
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