Isabelle Drouin fera découvrir son univers artistique
La bibliothèque Honorius-Provost de Sainte-Marie présente jusqu’en août l’exposition de la mariveraine, Isabelle Drouin. Une quarantaine d’œuvres colorées, ludiques et parfois farfelues ornent l’intérieur des enceintes de la bibliothèque depuis quelques jours. La population aura l’occasion de rencontrer l'artiste peintre lors de son vernissage le 20 mai prochain dès 14h.
Âgée seulement de 22 ans, il s’agit de sa plus imposante exposition jusqu’à ce jour. Un peu plus tôt ce printemps, Isabelle avait exposé quelques-unes de ses œuvres au café L’Infusion toujours à Sainte-Marie. «J’ai vraiment très hâte», confiait l’artiste une semaine avant son vernissage.
Isabelle confie chercher toujours son style, mais elle ne se considère pas une puriste de l’art. Elle a un penchant pour créer des œuvres de style figuratif et toujours très coloré. Ses intérêts envers les dessins animés et le multimédia y sont pour beaucoup. «J’ai été toujours attirée par la culture de masse tout ce qu’on voit à la télé comme les Simpson», raconte Isabelle. Elle apprécie particulièrement le style des dessins japonais, les Manga.
Des œuvres «flyées»
Diplômée au Cégep Beauce-Appalaches en arts plastiques et en voie de compléter un baccalauréat à l’Université Laval en arts, design graphique, la majorité de ses œuvres exposées à la bibliothèque ont été réalisés dans le cadre de ses études. Elle est particulièrement fière de l’originalité de l’une de ses pièces, une fontaine d’eau faite à partir de ses vieux souliers. Avec des explications de son père en plomberie, elle a pu concevoir un système de pompage d’eau qui fait jaillir l’eau dans un soulier l’évacue de celui-ci par un tube se déversant dans l’autre soulier. «Je vais la faire fonctionner pendant mon vernissage», annonce-t-elle. Cette œuvre lui avait valu plusieurs rires et questions lors d’un projet en classe.
Tout a commencé par un coffre
Le goût des arts plastiques s’est développé dès l’âge de 4 ans pour Isabelle. Un jour, sa voisine, qui l’a gardait, lui a offert une boîte de crayons en métal. On pouvait admirer sur celui-ci une représentation du célèbre artiste, Auguste Renoir. «Je l’ai toujours cette boîte. J’ai gagné plein de concours avec ce coffre, dont ceux Desjardins», raconte-t-elle.
Après toutes ces années à explorer et à s’amuser à travers les arts, elle se demande bien comment elle aimerait vivre de son talent. Ses études lui ont fait découvrir de formes d’arts les plus différentes que les autres : la peinture, le Web, la vidéo et même l’art sonore. Elle se sent de plus en plus attirée par la conception graphique, l’industrie des jeux vidéos est en pleine effervescence au Québec. Isabelle jongle aussi à l’idée de se diriger en enseignement. Pour le moment, la jeune artiste cumule des contrats de peinture ici et là puis travaille à une pharmacie pour payer ses études. Isabelle explore toujours.
David sous la mer est un ensemble de trois toiles indépendantes formant un grand rectangle. À gauche, on retrouve le personnage de casse-noisette, au milieu une rose en feuille d’or puis la sculpture de David de Michelange entre deux scorpions sous la mer. La marguerite a été un collage et puis elle a même utilisé de la peinture pour voiture pour réaliser cette œuvre.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.