Rencontre avec Jimmy Poulin et Benoit Beaudoin
Cauchemar de la 8e rue: pour qu'Halloween ne meure jamais
Passionnés d’histoires d’horreur, Jimmy Poulin et Benoit Beaudoin ne veulent pas qu'Halloween meure et c'est pour cette raison qu'ils sont les hôtes du Cauchemar de la 8e rue.
Sons, lumières, robots et mises en scène sont soigneusement réfléchis pour offrir une expérience d'Halloween aux visiteurs.
Ce garage de l’horreur est une idée de Jimmy, qui s’est lancé dans ce projet il y a huit ans alors qu’il était encore au secondaire. « Ça a commencé avec des petites citrouilles et puis à force d'acheter des affaires, à un moment donné on s’est mis à ramasser des trucs plus gros! », a-t-il indiqué à EnBeauce.com, lors d’une rencontre chez ses parents à Saint-Prosper, où le décor est installé.
Benoît, originaire de Sainte-Rose-de-Watford, l’accompagne dans ce projet depuis environ six ans. Il voulait être comédien sur le parcours. De fil en aiguille, il est devenu un véritable collaborateur pour Jimmy.
« C’est un travail presque à l’année », ont fait savoir les deux hommes. Ils parcourent les vide-greniers à la recherche de nouvelles installations. Aussi, le magasin Spirit Halloween leur permet d’ajouter de nombreux éléments. Par exemple, le premier mécatronique qu’ils ont acheté est la dame blanche que les visiteurs pourront rencontrer dans l’escalier. Aussi, ils fabriquent des choses eux-mêmes, comme le cercueil du fond qui est entièrement fait maison.
Ils s’inspirent de maison hantée qu’ils vont visiter, ainsi que des films d’horreur qu’ils adorent découvrir. « On va tous les voir au cinéma dès leur sortie, même si c'est en plein mois de juillet! »
Chaque année il y a de nouveaux objets et un nouveau thème. Cette année, ce sont les pirates!
« On s'amuse ces soirs-là, ce sont pas mal les seules soirées où on peut lâcher notre fou. On veut faire rire, on veut faire peur, on fait ce qu'on veut! », s’est enthousiasmé Jimmy.
Questionné sur la possibilité d’ouvrir un jour une grosse maison hantée, Jimmy a répondu « on ne sait jamais ce que l’Avenir nous réserve, ça serait le fun c’est sur! »
Faire peur, mais dans le respect
La plupart du temps, ce sont les enfants qui entrent les premiers et les parents les suivent. Benoît entre en scène à ce moment-là, pour surprendre les visiteurs.
« C’est surtout les enfants de 5-6 ans qui ont peur, les autres sont plus émerveillés, parce que c’est la première fois qu’ils voient ça », a expliqué Jimmy.
Cependant, le plaisir de faire peur ne doit pas prendre le dessus sur les véritables craintes des visiteurs. Les deux hommes respectent une certaine éthique à ce sujet. « On respecte aussi les règlements non écrits des maisons d’horreur. Si on voit qu’une personne a trop peur, on s’en éloigne. Aussi, quand on cri Cauchemar trois fois, on arrête tout, on évacue la personne, on allume les lumières et on enlève les costumes pour montrer qu’on n’est pas des vrais monstres », a signifié Benoit. « On veut respecter la limite des gens. Une année j’étais un clown et il y a une petite fille qui est arrivée et qui a horreur des clowns. J’ai vu les larmes dans ses yeux, j’ai enlevé mon masque et je suis partie. Je suis revenu la voir sans déguisement, je me suis présenté et c'était correct, elle a compris. »
Infos pratiques
Le Cauchemar de la 8e rue est ouvert toute la fin de semaine d’Halloween, le samedi et le dimanche dès midi, au 974 de la 8e rue à Saint-Prosper.
Les visiteurs qui font le tour des lieux repartent avec une grosse barre de chocolat!
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