On s'était arrêtés pisser sur la route Cumberland, le vent soufflait doucement
Un premier album pour Olivier Lessard
Le chanteur georgien, Olivier Lessard, offre son premier album complet qui porte le titre On s’était arrêtés pisser sur la route Cumberland, le vent soufflait doucement.
Il fera un spectacle de lancement le 13 octobre au Cégep Beauce-Appalaches dans sa ville natale. L’album sera disponible dès le 14 octobre. Ses compositions sont sensibles et riches, alliant assises folk, effluves grunge, ambiances feutrées et envolées post-rock.
C’est en avril que le Beauceron a sorti les extraits Soleil infini et Chorale .
Il présente son album ainsi : « Un fil conducteur bien présent unit les sept titres de l’album, qui lui sont venus à la suite du décès de sa grand-mère. Récemment installé à Montréal, il a alors senti le besoin de parler de la Beauce, sa région natale. Montrant une ruralité québécoise froide et énigmatique, il s’est imaginé l’histoire d’un gars qui retourne par chez eux pour des funérailles et qui erre en char sur les routes secondaires. »
Bien qu’il soit de la Beauce, l’auteur-compositeur-interprète Olivier Lessard a créé ces chansons à Montréal en solitaire, dans les cafés, les restaurants, les parcs. Il a ensuite fait appel aux musiciens Agathe Dupéré (réalisation, basse, claviers), Marc-André Labelle (guitare) et Olivier Cousineau (batterie), avec qui ses compositions ont réellement pris vie dans un petit local d’Hochelaga. Le groupe s’est ensuite rendu au studio de Ryan Battistuzzi afin d’y enregistrer durant une semaine d’hiver, avec le précieux apport de Karolane Carbonneau (NOBRO) au mixage.
Un livre
En plus de ce corpus musical, Olivier sort également à la même date un livre racontant son histoire, celle de deux frères qui font un film. Deux frères qui réapprennent à se connaître à travers la création. Ils retrouvent la région où ils ont grandi. Rien n’a changé dans cette région, à part eux. À travers sept tableaux, un par chanson, on rencontre cette famille, ces amis et ces voisins parfois à bout de souffle, mais toujours liés par une sorte de fragile solidarité.
Cette autofiction d’une trentaine de pages sera en vente à partir du 14 octobre en spectacles et sur les plateformes de l’artiste.
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