De belles rencontres au Salon du livre pour les Éditions du Mécène
La maison d’éditions de Saint-Prosper en était à sa deuxième participation au Salon international du livre de Québec. Il s’agit d’une année record pour l’achalandage. Plus de 60 000 personnes y ont défilé du 11 au 15 avril dernier. 14 auteurs des Éditions du Mécène se sont succédés au kiosque totalisant plus d’une centaine d’heures de présence. Le directeur de la maison d’éditions, Jacques Bernard, dresse un bilan positif de leur deuxième expérience au Salon du livre de Québec. Il rappelle toutefois que la maison ne fait pas ses frais, mais que l’objectif de cette participation n’est pas tant de vendre de nombreux exemplaires que de se faire voir et connaître. 84 exemplaires de 10 auteurs différents ont trouvé preneur. C’est une bonne augmentation, selon l’éditeur, si on compare avec 2006 où 59 livres de 16 auteurs différents avaient été vendus.
M. Bernard qualifie l’exercice de très valable malgré tout. Il indique que les auteurs ont en général tous apprécié leur expérience et que les rencontres qui s’y font sont enrichissantes. Des gens posent des questions sur la maison sur l’édition de livre en région et interpellent les auteurs sur leur démarche d’écriture.
L’enseignante et auteure de « À cœur ouvert », Marie-Esther Poulin, a affirmé avoir adorer sa présence au salon, disant que « ça fait un petit velours, que c’est très impressionnant et intéressant » d’être de l’autre côté du kiosque à rencontrer les gens.
Alain Lessard, qui a lancé son premier livre, « À tous ceux qui ont si bien su me laisser mourir », il y a tout juste un mois, a profité au maximum du Salon. Il se considère chanceux d’y être allé en tant qu’auteur. Il dit avoir aimé côtoyer les gens, souvent des passionnés de littérature comme lui. Il remarque que plusieurs personnes voulaient en savoir davantage sur les Éditions du Mécène.
L’éditeur déplore toutefois certains irritants du Salon. Selon lui, certains auteurs ont eu une visibilité médiatique hors du commun, accordant parfois jusqu’à quatre entrevues en direct lors du Salon. M. Bernard souligne cependant l’excellent travail des organisateurs et le respect des bénévoles qui traitent également toutes les maisons d’éditions, même les petites comme la sienne qui ne font qu’un demi kiosque.
Parmi les agréables rencontres faites, M. Bernard a mentionné que l’auteure de « Du caillou au séquoia… Quand serrent les maux… », Nicole Hamel, bénéficie à présent du support de la Librairie anglaise de Place de la Cité. Cette librairie a accepté de vendre des exemplaires de son recueil de textes bilingues.
M. Bernard a affirmé avoir fait lui aussi de belles rencontres dont quelques auteurs en quête d’une maison d’éditions. Il est possible que certains d’entre eux soient inscrits dans le catalogue pour le Salon 2008. La maison d’éditions répètera donc l’expérience du Salon du livre de Québec l’an prochain.
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