Hameau fondateur de Saint-Georges
Un fascicule sur l'histoire du secteur de La Station
C'est dans un but de legs culturel que des natifs du secteur de La Station à Saint-Georges viennent de lancer un petit ouvrage historique sur ce hameau fondateur de la capitale beauceronne aux abords de la rivière Famine.
Michel Laflamme, André Bisson et Joffre Grondin ont abouti de cinq ans de travail, avec des collaborateurs comme Pierre Morin, Claude Loubier et Gérard Jacques, pour produire Le Journal de la Station, un fascicule d'une soixantaine de pages comprenant de nombreuses photos et illustrations de ce quartier délimité aujourd'hui par la 110e rue au Sud, la 77e rue au Nord, la 35e avenue à l'Est et la rivière Chaudière à l'Est.
L'histoire de ce périmètre remonte aussi loin que 1652 avec la rencontre du Père Druillettes avec les Abénakis, qui identifiaient le secteur comme « Sartigan », dont les mésaventures pour remonter le cours d'eau auraient donné l'appellation de rivière Famine.
De seigneurie Aubin de l'Isle, elle est devenue un fief, Sainte-Barbe de la Famine. Puis à partir de 1854, le hameau se préparera à prendre le nom de La Station, notamment avec la construction du chemin de fer, dont la future gare accueillera son tout premier train en 1907.
L'actuel boulevard Lacroix, et le début de la 1ère avenue, ont compté une multitude de commerces et entreprises, incluant plusieurs motels (Belle-Rive, du Souvenir, Charles) et hôtels (Quirion, Commercial, Auberge Saint-Georges), le moulin Silsby, l'usine de Coca-Cola et même une cimenterie, la Saint-Georges Ready Mix. Ceux-ci ont tous disparu du secteur pour faire place à d'autres commerces. C'est en haut de la 98e rue que l'on trouve aujourd'hui les plus vieux bâtiments de La Station, majoritairement des maisons.
« Outre de vouloir laisser un ouvrage de référence pour les futures générations, nous avons remonté le courant de notre propre vie », a indiqué le porte-parole, Michel Laflamme, lors du lancement du journal en conférence de presse.
L'idée de produire ce fascicule a émergé autour d'un petit déjeuner en 2016 alors que les trois amis se rappelaient leurs souvenirs d'enfance et d'adolescence dans le quartier. Avec aussi comme intention de pouvoir retrouver dans anciens du secteur.
Pour l'instant, le tirage des copies papier (disponibles au coût de 9,95$ en envoyant une demande par courriel à [email protected]) se limite à 100 mais les initiateurs du projet, qui ont obtenu un soutien financier de plusieurs commanditaires, savent déjà qu'il faudra en imprimer davantage. Le version numérique se trouve sur le site journaldelastation.com pour la somme de 4,95$.
3 commentaires
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Bonjour
Je suis Andree la fille d Eugene Morin et Theophiline Paquet
J aimerais bien en acheter un si c est possible
Huguette et Solanges Morin aimeraient en réserver un