Djordan Lemay
Un Beaucevillois crée des sculptures de personnages de films d'horreur
Djordan Lemay de Beauceville est tatoueur depuis 13 ans et s’est découvert il y a quelques mois une passion pour la sculpture de personnage de films d’horreur.
En effet, ce Beauceron de 28 ans a adopté la sculpture lors de la période de confinement que nous avons connue cette année.
« Je suis collectionneur et je me cherchais un Chucky réaliste depuis plusieurs années. Je n’en trouvais pas qui me convenait alors je me suis dit que j’allais le faire moi-même. J’avais commencé un peu il y a quelques années, mais ce n'était jamais parfait, c’est seulement au confinement que j’ai pu prendre le temps de le faire bien. » A expliqué l’artiste lors de son entrevue avec EnBeauce.com.
Pour concevoir ses personnages, Djordan les sculpte dans l’argile avant de couler un moule de latex par-dessus. Ensuite il remplit le moule de résine et obtient un personnage en plastique.
Il a tout appris par lui-même, à force d’essai-erreur et de patience. Il a d’abord fait un prototype de Chucky qui a mené à une commande alors il a peaufiné sa technique et s’est amélioré à force de pratique.
« Pour faire une sculpture de A à Z ça peut prendre un mois. À date j’en ai déjà fait cinq ou six, Chucky, Anabelle, Freddy, etc. Une fois que j’ai fait le moule, je peux refaire plusieurs exemplaires d’un personnage. Chucky par exemple je l’ai déjà fait six à sept fois. » A préciser Djordan.
Grâce à sa page Facebook sur laquelle il présente ses créations, il a déjà vendu un personnage au Japon et plusieurs à Montréal. Ce sont des objets rares et difficiles à trouver, ce qui lui amène des clients depuis le Mexique, la Californie et partout dans le monde.
Finalement, le Beaucevillois a dit avoir repris le tatouage depuis la réouverture des salons, mais a réduit ses heures pour pouvoir consacrer plus de temps à la sculpture.
« Je ne veux pas arrêter le tatouage, car c’est une grosse partie de ma vie, mais honnêtement ça m’a créé un doute. J’aime vraiment faire ces sculptures. Mais si j’avais une offre pour travailler dans le cinéma c’est sur que je le ferais. » A-t-il conclu.
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