Activité de réseautage et de reconnaissance à Notre-Dame-des-Pins
Une centaine de passionnés font vivre les bibliothèques municipales
La MRC de Beauce Sartigan et l’organisme Alphare ont réuni le 19 juin dernier les élus municipaux, les responsables en loisirs et les responsables de bibliothèque à une activité de réseautage et de reconnaissance qui avait lieu à la toute nouvelle bibliothèque municipale de Notre-Dame-des-Pins.
En plus de reconnaître et remercier les acteurs qui font rayonner la lecture sur le territoire de la MRC de Beauce-Sartigan, l’événement avait pour but de partager les bons coups et de présenter le bilan des actions réalisées sur le territoire grâce à la Mesure dédiée à la lecture Je lis, tu lis, on lit, en Beauce-Sartigan, soutenue par l'instance régionale de concertation pour la persévérance scolaire et la réussite éducative dans la Chaudière-Appalaches (PRÉCA) et par le gouvernement du Québec.
« Nous savons que le taux de littératie demeure trop bas dans la région, d’où l’importance de soutenir nos bibliothèques municipales qui dépendent presque entièrement de bénévoles, sauf dans le cas de la bibliothèque de Saint-Georges » observe Ariane Labonté, responsable de la culture à la MRC de Beauce-Sartigan.
Pour Annie Poulin, directrice d’Alphare : « La lecture, c’est le déterminant numéro un de la persévérance scolaire et un outil incontournable pour prévenir l’analphabétisme. Or, il faut travailler tous ensemble pour donner le goût de lire, et ce, dès l’enfance. Le milieu scolaire, les CPE, les municipalités, les intervenants en loisirs, le milieu communautaire, tous doivent s’allier pour dynamiser les bibliothèques et en faire des lieux de rencontres et d’échanges agréables et animés. »
Pour ce qui est des bénévoles qui ont pris part avec enthousiasme aux ateliers de travail, le manque d’espace, de concertation et de bénévoles sont parmi les obstacles les plus fréquemment soulevés, bien que la réalité diffère d’un endroit à l’autre. Invités à rêver la bibliothèque de 2025 en Beauce-Sartigan, les participants à l’activité se sont plu à imaginer l’embauche d’une animatrice qui irait d’une bibliothèque à l’autre, l’aménagement d’espaces plus invitants et la mise à profit de la technologie pour faire vibrer le lecteur.
Déjà, la bibliothèque n’est plus ce qu’elle était. Le silence n’est plus requis et le livre se veut prétexte au partage.
« Les défis sont importants. Les acteurs impliqués ne manquent cependant pas de motivation ni de créativité pour y faire face. » termine Ariane Labonté qui rappelle par ailleurs que des études ont démontré que, pour chaque point de pourcentage de gain en alphabétisation, on accroît le produit intérieur brut (PIB) de 1,5%. Comme quoi au-delà de sa fonction sociale et culturelle et des impacts incontestables sur l’état de santé et de bien-être des populations, la lecture est un investissement à privilégier.
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