Clôture du Symposium international de sculpture de Saint-Georges
10 nouvelles sculptures peuplent les berges de la Chaudière
La 6e édition du Symposium international de sculpture s’est close ce dimanche. Pour finir ces trois semaines en beauté, les dix artistes ont tour à tour présenté leur oeuvre aux amateurs d’art qui étaient réunis en face des Pères nature.
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Chaque oeuvre est unique et cadre, à sa manière, dans le thème de cette année, « Dérives et délices grandeur nature ». Milkshake, créature mi-homme, mi-cheval : les dix sculptures dressées entre la rivière Chaudière et l’épicerie Les Pères nature en mettent plein la vue.
Les dix artistes ont su transmettre des messages tantôt universels, tantôt introspectifs. Pour Jennifer Macklem, artiste pluridisciplinaire et enseignante à l’Université d’Ottawa, son Ode à la vie non humaine est une manière de rendre hommage à la libellule qui peuple la terre depuis 300 millions d’années. « Nous avons beaucoup à apprendre de la vie qui nous entoure », a-t-elle expliqué aux curieux.
Pour Amancio González Andrés, son homme de métal adossé contre un mur tentant de repousser un cube avec ses jambes est la métaphore que les épreuves et les obstacles nous transforment.
Lors d’une prise de parole, le maire Claude Morin, a lancé aux artistes : « Vous faites maintenant partie de l’histoire de Saint-Georges. » Du même souffle, il a mentionné que ces quelque 100 sculptures contribueront à faire, de la métropole de la Beauce, « la plus belle ville du Québec ».
Les dix artistes quitteront Saint-Georges au courant des prochains jours en laissant derrière eux les vestiges de trois semaines de création.
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