La pièce s'insérait dans les festivités du centenaire de Saint-Philibert
« Le Royaume des sucriers » : un parfait mélange d’histoire et de fiction
C’est dans une pièce humoristique et touchante que les citoyens se sont fait relater la fondation de la municipalité de Saint-Philibert. La pièce « Le Royaume des sucriers », écrite et mise en scène par Harold Gilbert, a fait salle comble pour ses cinq représentations.
Les 22 comédiens revêtaient pour une dernière fois leurs costumes ce dimanche. Harold Gilbert raconte qu’ils travaillaient à la création de cette pièce depuis quelques mois déjà. Certains en étaient à leur toute première performance sur scène, mais comme spectateur, on ne l’aurait jamais deviné tant la troupe était convaincante.
« Ce que je voulais, ce n’est pas que les comédiens récitent un texte, mais qu’ils transmettent des émotions », explique le metteur en scène.
Soulignons les performances remarquables des trois soeurs Paquet ( Virginie, Élodie et Léa ) qui étaient tantôt drôles, tantôt touchantes.
L’histoire était entrecoupée de chansons d’époque qui n’ont pas manqué de faire chanter le public. Celles-ci s’agençaient toujours avec le contexte de la pièce. En coulisse, Annie Loignon et Audrey Paquet assuraient l'accompagnement musical.
Il faut aussi faire mention du décor qui a su aider ce récit à prendre vie. Les concepteurs y avaient même ajouté une bouilleuse pour l’eau d'érable. Les costumes, eux aussi, étaient franchement réussis.
Un mélange d’histoire et de fiction
Harold Gilbert, bien connu pour son amour des récits du terroir, a su marier à la perfection fiction et histoire. Les organisateurs des festivités du centenaire de Saint-Philibert lui avaient laissé carte blanche pour l’écriture.
« Si la pièce ne raconte pas l’histoire du village en tant que telle, il va sans dire qu’elle s’inspire beaucoup de celle-ci en présentant des personnages typiques qui formaient la population d’antan de notre région », précise l’auteur.
L’action prend place en plein temps des sucres, le Vendredi saint de l’année 1918. Il s’agit d’une année charnière pour la communauté de la future paroisse qui sera fondée quelques mois plus tard, en 1919.
Julie s’occupe de faire les sucres, alors que son mari et son fils sont toujours aux chantiers. Les choses prennent une tournure inquiétante lorsqu’elle apprend qu’elle doit acquitter une dette avant le coucher du soleil du dimanche de Pâques, sans quoi elle risque de perdre sa cabane à sucre.
En plus d’être divertis, gageons que les spectateurs en ont appris plus sur l’histoire de leur municipalité.
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