Sculpter l'histoire : une cérémonie de clôture sous le signe de la créativité
Par Nady Larchet, Journaliste
Du 27 mai au 17 juin, se tenait la 5e édition du Symposium international de Sculpture de Saint-Georges, dont la cérémonie de clôture a eu lieu dimanche dernier au Parc Lacasse. En plus des artistes, plus d'une centaine de personnes étaient présentes afin de contempler les oeuvres créées durant le symposium qui avait pour thème Sculpter l'histoire en plein air. Le maire, Claude Morin, le député, Paul Busque, et une représentante du cabinet de Maxime Bernier, Patricia Dumas, étaient également sur place afin de s'adresser aux artistes et spectateurs.
Les 11 sculpteurs, sélectionnés par un comité de sélection chevronné, ont interprété la thématique à leur manière et se sont laissé inspirer par les lieux du quadrilatère historique de Saint-Georges, devant le parc Lacasse.
Lorsque la ville a déterminé le lieu de cette édition, les mots Sculpter l'histoire en plein air sont spontanément venus en tête du directeur artistique du symposium, M. Joseph-Richard Veilleux.
« Sculpter l'histoire, pour moi, ça veut dire liberté historique, parce que chacun de nous se fait une archéologie du savoir et c'est là-dedans que l'on va puiser pour créer. C'est ça que les artistes ont fait, puiser dans leur propre archéologie du savoir pour se laisser emporter par la poésie d'un thème qui est assez vaste. »
L'engouement pour le Symposium International de la sculpture de Saint-Georges prend de l'ampleur chaque année. Déjà, lors du souper-bénéfice, M. Veilleux était satisfait de voir autant de gens présents. Les maquettes des sculptures qui étaient en vente pour l'occasion se sont toutes rapidement vendues lors de l'encan.
En plus, cette année, l'événement a bénéficié d'un généreux article de deux pages par la critique d'art du Soleil, Josianne Desloges, ainsi que d'une autre dans le magazine Vie des Arts, qui est diffusé à travers le Canada. Il mentionne aussi d'avoir la chance de compter sur des mécènes très généreux qui contribuent également à l'ampleur du symposium.
Pour la prochaine édition, qui aura pour thème Dérives et délices grandeur nature, M. Veilleux souhaite aller chercher des sculpteurs du Maine et du Canada anglophone, qui ont été peu présents lors des dernières édition.
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