L'Art Dating ouvert aux Joselois
Le Musée Marius-Barbeau tenait une toute nouvelle activité s’étendant même hors de ses locaux ce samedi 17 novembre à Saint-Joseph. En effet, il s’agissait du tout premier événement Art Dating où les visiteurs étaient invités gratuitement à participer à une panoplie d’ateliers, de conférences et d’expositions.
Sans se bousculer, les visiteurs se sont faits relativement nombreux samedi surtout en ce qui a trait aux activités et ateliers offerts gratuitement. Lors du passage de votre journaliste, Johanne Maheux offrait un atelier de pastel à l’huile à une classe plutôt hétéroclite. Adultes et enfants se côtoyaient pour profiter des pertinents conseils de l’artiste.
Un étage plus bas, un groupe plus féminin celui-là apprenait le tricot. Il était frappant et impressionnant de constater le passage de cette tradition et le plaisir qu’avaient les plus jeunes à créer de la sorte. Ce sont de simples efforts comme celui de samedi qui permettront de garder vivant notre héritage et notre folklore.
Justement, Marc Gagné présentait en après-midi une conférence absolument captivante portant sur le folklore francophone. L’origine de paroles de et mélodies de chansons que l’on croit généralement québécoises a été révélé, à la grande surprise de certains membres de l’audience pourtant convaincus d’en savoir la véritable origine depuis des décennies. Force était d’admettre que les airs folkloriques qu’entonnent les doyens de notre société sont, règle générale, des versions modifiées de chansons datant d’aussi loin que le Moyen-Âge.
« C’est tellement plaisant pour nous les artistes de créer dans un tel environnement. On apprécie travailler en atelier, mais des évènements comme aujourd’hui ça diffère et c’est très apprécié », soulignait l’artiste Gaétane Boucher entre deux traits de pinceau, secondée par sa voisine Julie Goulet, elle aussi à l’œuvre.
Le partage avec les artistes et artisans était au cœur des rencontres éclaires prévues pendant la journée, d’où l’appellation Art Dating, inspirée du speed dating. En effet, les visiteurs avaient la chance de rencontrer toute une brochette de professionnels et de passionnés chevronnés en un temps plutôt restreint, ce qui a inspiré le nom à Guylaine Jacques, responsable de l’animation et des services éducatifs au Musée Marius-Barbeau depuis peu.
Une première
« C’est une première expérience, on voulait que ça diffère d’un symposium ou d’une simple exposition. On a des artistes en action dans les trois établissements historiques du site », partageait Guylaine Jacques, visiblement satisfaite du déroulement. Les trois établissements en question sont l’ancien couvent des soeurs de la Charité où se trouve le musée, le centre communautaire voisin et l’école Lambert où était présentée une soirée country. Ces établissements ont aujourd’hui une mission qui diffère de celle qu’ils avaient au départ et sont tous liés par la rue Sainte-Christine qui leur en permet l’accès.
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