Une autre belle trouvaille des Amants de la Scène en série blues
Une grande émotion qui se transposait via la voix de la chanteuse
Une belle chimie entre les musiciens, Dimitri Lebel-Alexandre à la guitare.
Le guitariste Dimitri lebel-Alexandre a multiplié les solos impressionnants, tant à la slide guitar, qu'en finger picking.
Layla Zoe, interprète de talent et compositrice hors-pair.
Le groupe les Amants de la Scène présentait, vendredi le 24 février dernier, la chanteuse montréalaise Layla Zoe pour qui c’était la première visite en Beauce. Alors que Dame Nature avait l’esprit à la tempête, le théâtre Place de l’église a littéralement été pris d’assaut par un blues rock puissant et bien senti alors que Layla Zoe et son orchestre ont aisément conquis un public ouvert à la découverte.
« Pendant les 3 premières minutes, je me demandais si elle n’intimidait pas le public d’une certaine façon », soulignait Claude Provost, fervent amateur du style. En effet Layla Zoe, à cause de son apparence, sa voix et sa gestuelle, rappelle immédiatement Janis Joplin. À l’image de cette dernière, Layla Zoe paraissait possédée lorsqu’elle chantait et cette façon d’être sur scène aurait pu déplaire au public qui a cependant apprécié chaque minute du spectacle.
Présentant principalement son matériel original, dont les pièces retrouvées sur son plus récent album, Layla Zoe s’est également attaquée à quelques-uns des grands du style. Le spectacle a débuté sur les notes de Hound Dog d’Elvis Presley, une pièce habilement retravaillée par les musiciens. Etta James, Howling Wolf et Robert Johnson sont quelques-uns des artistes qu’elle a interprétés avec au cours d’une soirée de grande qualité.
C’est accompagné de cinq musiciens, dont deux guitaristes, un batteur et un bassiste que l’artiste s’est présenté en Beauce, et ces derniers savaient jouer. Si les guitaristes n’ont eu aucun contact visuel avec le public ou presque pendant la soirée, leur talent d’instrumentistes restait indéniable. Un batteur très énergique donnait quant à lui une performance impeccable assis derrière son instrument. Évoluant dans l’ombre puisque l’instrument l’impose, le bassiste a cependant été le musicien coup de cœur de votre serviteur. En effet, rarement votre journaliste a-t-il autant apprécié la précision, l’énergie et l’appui d’un bassiste.
Un dernier spectacle sera présenté dans la série blues le vendredi 27 avril prochain alors que David Gogo sera au théâtre Place de l’église. Ce soir, le groupe Kabakuwo fera oublier la tempête pour quelques heures alors qu’ils feront danser les Beaucerons sur des rythmes africains.
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