La Société historique Sartigan lance une campagne de financement et reçoit un don inestimable de TVCogéco
La Société historique Sartigan lance une campagne de financement dont l’objectif est de recueillir une somme de 50 000 $. Cependant, l’organisme en est venu à une entente afin de participer au programme Mécénat Placement Culture, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec. Cette entente prévoit que pour chaque dollar amassé par la Société dans le cadre de cette campagne, le programme remettra trois dollars. Cet argent, soit 200 000 $, devra être placé pour une période de 10 ans. L’organisme pourra alors bénéficier des intérêts annuels pour financer ses activités.
Actuellement, la Société historique Sartigan fonctionne avec un budget d’un peu plus de 20 000 $ annuellement soit 8000 $ qui provient de la Ville de Saint-Georges, 8000 $ du privé ainsi qu’une aide de quelque 5000 $ du gouvernement fédéral dans le cadre du programme d’emploi été pour les étudiants.
Pour amasser cette somme, le vice-président de l’organisme, Daniel Lessard, agira à titre de président d’honneur. M. Lessard, qui a toujours été attiré par l’histoire de sa communauté d’origine, prévoit aller cogner aux portes des gens d’affaires ainsi que des personnes retraitées qui ont les moyens de faire un don pour préserver la mémoire collective des Georgiens. La collecte se terminera le 15 avril prochain.
Don inestimable de TVCogeco
Par ailleurs, le directeur de la programmation de TVCogéco André Marcoux a annoncé que l’entreprise remettra gratuitement quelque 2000 heures de programmation télévisuelle à la Société historique Sartigan. Pour Cogéco, il s’agit d’un premier don du genre au Québec. Il permettra à l’organisme de mettre la main sur des archives audiovisuelles de 1975 à 2000.
Numériser les images
Cependant, avant que celles-ci soient disponibles, ces pièces devront être numérisées, identifiées et classifiées. Pour ce faire, on fera appel aux Archives nationales du Québec afin d’effectuer ce travail de moine qui pourrait s’échelonner sur une période d’un an. Cogéco mettra aussi à la disposition de l’organisme tous les équipements techniques d’époque afin de lire les rubans.
Parmi ces documents, on retrouve des concerts, des entrevues, des débats, etc., précise M. Marcoux. Ces documents ont une valeur inestimable souligne M. Marcoux, qui souhaite d’ailleurs, qu’à terme, celles-ci soient disponibles sur Internet.
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