Adaptation de l'oeuvre de Dickens à Cumberland Mills
La chorale est d'une justesse inouïe.
De jeunes comédiens complètent la distribution.
Le coureur des Bois, tendre amoureux!
Quelques personnages féminins dans l'attente de la messe.
Sam Miller, avare et malicieux, accueille à sa façon les participants dans l'église.
Il y a de jeunes comédiens, mais aussi de jeunes musiciens.
L’église Saint-Paul de Cumberland était bondée le vendredi 16 décembre dernier à l’occasion d’une soirée des fêtes hors de l’ordinaire. Le roman « A Christmas Carol » écrit par Charles Dickens y était adapté pour la scène dans un spectacle alliant théâtre, musique et chants traditionnels.
Fidèle à sa réputation, la féérie de Noël proposée par l’église Saint-Paul de Cumberland a grandement été appréciée du public de la Beauce et d’ailleurs, et le sera encore pour les jours à suivre. Jusqu’à dimanche, les participants ayant eu une réservation pourront marcher les 500 mètres qui séparent l’accueil du site et l’église pour y rencontrer de colorés personnages. Par la suite, un regroupement dans l’église au sein de ces Beaucerons de l’an 1900 qui tentent de célèbrer Noël malgré la méchanceté et la cupidité d’un Sam Miller très seul.
De magnifiques chants ponctuent la pièce qui se veut théâtrale et musicale. La chorale présente de fabuleux arrangements et semble très bien dirigée dans l’interprétation de classiques traditionnels de la fête de Noël.
C’est plus d’une cinquantaine de comédiens et de choristes qui ont donné vie à ces personnages plus vrais que nature pour une sixième année consécutive. En effet, rappelons que les personnages interprétés par les comédiens ne sont pas fictifs, mais bien de réels citoyens de Cumberland Mills autour de l’année 1900. Une carte géographique a d’ailleurs été conçue à la demande des comédiens pour qu’ils puissent situer l’habitation du personnage qu’ils jouent sur l’actuel territoire entourant l’église.
L’église Saint-Paul de Cumberland ne bénéficie toujours d’aucune aide provenant de quelque palier gouvernemental que ce soit. En effet, exception faite de la MRC, il semble que les efforts d’Yvan Poulin, entre autres, n’aient pas rapporté de financement pour entretenir, voir restaurer certains secteurs du site.
En effet, rappelons que l’église a entièrement été repeinte et que les planchers ont été tout refaits. C’est surtout grâce aux profits engendrés notamment par la féérie de Noël que ces améliorations sont possibles. « Un autre 20 000 $ est à investir pour restaurer le toit », précise Yvan Poulin.
N’attendant pas un revirement de situation au niveau de la générosité des paliers gouvernementaux malgré la féérie de Noël, la direction de l’église Saint-Paul de Cumberland est sur la bonne voie pour rester debout par elle-même. Le bouche-à-oreille et la qualité des services et divertissements qui y sont offerts assureront quant à eux une clientèle fidèle et fière de participer à l’histoire d’une église qui n’est pas près de cesser de l’écrire.
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