Pour savoir comment ça s’passait dans le bon vieux temps, rendez-vous au Ganoué!
Par Marie-Laurence Rancourt, Journaliste-pigiste
Le samedi 23 juillet, au Théâtre du Ganoué, les participants au Camp de Théâtre patrimonial I présentaient la pièce Dans le bon vieux temps, ça s’passait d’même…, un texte de la beauceronne Pauline B. Paré. Composée de trois tableaux et de 27 personnages, la pièce regroupait des jeunes âgés de 10 à 14 ans ayant participé au Camp de six jours la semaine précédant l’unique représentation. Ces scénettes, La plus belle robe, La visite de l’inspecteur, En veillant sur le perron, étaient entrecoupées par la
musique du jeune violoniste Maximilien Neault. Malgré l’intense chaleur de début d’après-midi, près de 200 personnes s’étaient rassemblées afin d’applaudir ces jeunes talents.
Comme dans l'temps
Les trois tableaux témoignent des mœurs d’autrefois et ne manquent pas de déclencher les rires des adultes, voyant les campeurs interpréter ces personnages d’hier, leur parlure témoignant de l’époque. De petites histoires qui nous font revivre le temps des commérages entre voisines, des classes données par la maîtresse et de la visite de l’inspecteur et des conquêtes de prétendants qui ne sont pas sans entraîner des disputes familiales! Des récits savoureux et intelligents qui nous dressent un intéressant portrait de 1910. Les costumes des comédiens aident à se mettre dans l’ambiance, ceux-ci étant confectionnés sur mesure par Lorraine Bernier qui dirige l’atelier de couture de St- Prosper.
Il s’agit de la deuxième édition du projet. Le Théâtre du Ganoué, partenaire du projet, non seulement prête sa salle lors des représentations, mais rend aussi disponibles des techniciens et une aire de répétition en cas de pluie durant la semaine de préparation. Les jeunes, inscrits à l’une ou l’autre des deux semaines de camp offertes, répètent les scènes durant la matinée. En après-midi, ils reçoivent une formation de la part des différents animateurs (Valérie Morin, Jacob Cassidy, Alexandre Paré et Pauline B. Paré) du Village des Défricheurs qui incarnent tous un personnage différent du début du 20e siècle. De plus, certains invités spéciaux sont également conviés à partager leur savoir ancestrale avec les participants.
Développer la relève théâtrale
Le but de ce Camp, comme le souligne le régisseur et formateur Alexandre Paré, est de transmettre à la relève le goût du théâtre, certes, mais également celui de l’histoire, et de mettre en valeur l’importance du patrimoine. En transmettant des enseignements datant d’autrefois aux plus jeunes, le personnel impliqué dans l’animation du Camp espère former une relève de guides-animateurs qui sauront reprendre le flambeau. De plus,
comme les jeunes se voient décerner un certificat pour leur participation, ils obtiennent une forme de reconnaissance visant à témoigner de leurs aptitudes en animation.
À noter qu’un DVD regroupant les photos de la semaine au Camp ainsi que de la représentation de Dans le bon vieux temps, ça s’passait d’même…sera disponible pour les parents et amis des campeurs au coût de 10$. Pour se le procurer, on doit contacter le Village des Défricheurs au 418 594-6009. La représentation d’une pièce différente offerte par le Camp II aura lieu en août. La date est à surveiller.
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