Un concert plus que rafraîchissant
Louise Rachel Dion a interprété une chanson colorée : Brazil. On aperçoit en arrière-plan, Josée Tardif et Michel Roy.
Michel Roy, tombeur de ces dames, interprétait N’oublie jamais en l’honneur de sa mère.
Hélène Ouellet
Entendez-vous le Chica chica boum chic? Luce Veilleux a repris ce fameux interprété Alys Roby.
Malgré son jeune âge, Audrey Cayouette a fait bien rire le public avec son interprétation : Il en faut peu pour être heureux.
Martine Gilbert a démontré la splendeur de sa voix dans la pièce Le déserteur, malgré un problème technique de micro.
Jessica Pruneau a interprété Ma place accompagné d’Alexandre Boily en dépit d’avoir été aux funérailles de sa grand-mère le matin de la représentation.
Du chant classique peut être très drôle comme l'a démontré Louise Lantagne.
Samedi soir dernier à la Polyvalente de Saint-Georges, les apprenants de l’artiste-pédagogue, Hélène Ouellet ont démontré largement leur savoir-faire sur la scène. Dix-huit numéros les plus variés ont été brillamment présentés à plus d’une centaine de spectateurs.
Ce concert a offert la possibilité au public d’apprécier le talent de 18 artistes de tous les niveaux et dont l’âge variait de 15 à 72 ans. Ce concert se veut d’offrir l’occasion à ces artistes une expérience de scène dans une atmosphère conviviale. La pianiste Josée Tardif accompagnait les artistes lors de ce spectacle.
Ils ont proposé un répertoire varié regroupant du chant de musique classique à la musique populaire. Deux artistes ont préféré exposer au grand jour leurs compositions. C’est le cas d’Alexandre Boily, à la chevelure ressemblant étrangement à un jeune Robert Charlebois, avec sa pièce Vivre l’abîme. En seconde partie du spectacle, Boily est revenu accompagné Jessica Pruneau qui a livré sa pièce Ma place.
La fin a laissé les spectateurs sur une belle note. En un trait, Louise-Rachel Dion (Brazil), Michel Roy (N’oublie jamais) et Luce Veilleux (Chica chica boum chic) ont interprété trois pièces qui ont été présentées en avril lors du concert-bénéfice pour l’Association pour l’intégration sociale. Puis, Hélène Ouellet y est allée d’un chant pour remercier à sa manière le public ayant chaleureusement offert leurs applaudissements lors de la soirée.
Soulignons que ces apprenants ont travaillé pendant toute l’année avec l’artiste pédagogue. Ils ont pratiqué à raison d’une heure de cours par semaine et de 3 à 5 heures par semaine à la maison pour apprendre quatre à six chansons. Puis, pendant l’espace d’une fin de semaine avec la chorégraphe, Lise Boyer et Louis St-André, directeur artistique d’Isabelle Boulay, ils ont peaufiné l’interprétation d’une seule chanson lors de cette classe de maître en interprétation. « Je suis très satisfaite. Ils ont répété toute l’année », mentionnait fièrement pour sa part Hélène Ouellet.
Un retour aux racines réussi
En juin, cela fera déjà trois ans que l’artiste pédagogue est de retour dans sa région natale. « Cela faisait 33 ans que j’étais partie, je sentais le besoin de revenir auprès de ma famille. J’avais besoin d’être de retour à mes racines », partage Mme Ouellet.
Détentrice d’une maîtrise en interprétation en chant de l'Université de Toronto, Hélène Ouellet vient désormais en aide aux artistes d’ici des en leur offrant des formations en interprétation. « Je suis chanteuse de profession, mais la vie m’a emmené à l’enseigner. L’enseignement, c’est aujourd’hui ma passion », lance Mme Ouellet qui s’implique aussi à produire des spectacles localement.
Parlant de passion des arts de la scène, Hélène Ouellet souhaitait aussi cette passion à tous les artistes participant au concert en leur remettant une fleur et un carton de couleur avec une citation de Saint-Exupéry. Cette pensée a été son leitmotiv au fil de sa carrière : « Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve ».
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