De nouvelles expositions bruyantes et évocatrices au Musée Marius-Barbeau
Du 1er au 12 juin, le Musée Marius-Barbeau de Saint-Joseph présentera deux nouvelles expositions soit « Les bruissements et la matière » de Michel Sévigny et Urbanités de Réjeanne Lizotte.
« Pour Michel Sévigny, l’art est un champ d’exploration et de recherche continuelle. Depuis plusieurs années, autant en peinture qu’en sculpture, le rapport matière/bruit l’interpelle ; comme une écoute sensible du langage de la matière et c’est sous ce thème exploratoire que le spectateur est invité. Vous êtes conviés à découvrir les œuvres de Michel Sévigny en les touchant et en sondant le bruissement de chacune », a commenté la commissaire invitée, Louise Senécal, historienne de l’art.
Devant des œuvres évocatrices comme Plumage acrylique, Bruissement de silicone et Pluie acrylique, les n’auront qu’à tendre l’oreille et faire un geste pour provoquer le bruissement. « Conventionnellement, les lieux d’exposition (galerie d’art et musée) sont silencieux pour favoriser une contemplation ou une réflexion à partir des objets vus. Par le bruissement, comme phénomène invisible et indéfini5, je propose qu’il puisse éveiller et/ou relativiser la perception des yeux », a affirmé l’artiste Michel Sévigny.
Urbanités par Réjeanne Lizotte
L’exposition Urbanités représente 10 années de recherches et de travail de l’artiste Réjeanne Lizotte. Cette dernière aimant le calme plat et le silence dans son atelier s’intéresse étrangement à la thématique des villes bruyantes. Cependant, ses œuvres démontrant un tout nouveau regard sur les cités suscitent l’apaisement.
L’œuvre intitulée « le Sacré et la Ville » sera probablement celle qui retiendra beaucoup d’attention. « Le 11 septembre 2001, j’étais allée à New York, pendant l’été, quand j’ai vu entrer l’avion dans le World Trade Center à la télévision, puis un deuxième, puis s’effondrer ces tours géantes… la panique m’a pris et je me suis mise à peindre compulsivement, pour exprimer tout ce que je n’avais pas encore dit avant que la fin du monde n’arrive. Faire, faire, vite, vite comme si j’allais mourir demain. Des drippings, des éclatements colorés et frénétiques, de la grande tristesse, de l’angoisse. New York ne sera plus pareil », a raconté l’artiste, Réjeanne Lizotte à propos de cette oeuvre.
Le Musée Marius-Barbeau est ouvert du mardi au vendredi de 10 h à 16 h 30 et le dimanche de 13 h à 16 h. Pour plus d’information, visitez le site : www.museemariusbarbeau.com, communiquez par courriel à [email protected] ou par téléphone au 418-397-4039.
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