Élodie Lessard se fait un nom en Estrie
Fraichement admise à l’Université de Sherbrooke, l’ancienne étudiante du Cégep Beauce-Appalaches, Élodie Lessard commence déjà à s’impliquer au sein de son nouvel établissement d’éducation. La jeune passionnée de théâtre sera la metteure en scène d’une pièce de théâtre intitulée Deux voleurs pour une maison qui sera présentée le 10 février prochain par la troupe des Mille feux.
« En arrivant à l’université, j’ai offert mes services à la troupe. On a retenu ma candidature comme metteure en scène de cette œuvre, une pièce d’une durée de 45 minutes écrite par le directeur artistique de la troupe, Victor Perreault », explique l’étudiante en service social originaire de Saint- Éphrem de Beauce.
L’expérience acquise par Élodie Lessard au cours des dernières années qu’elle a passées en Beauce l’aidera sans doute à réaliser les nouveaux défis que lui posera la Troupe des Mille feux. Elle a notamment mis en scène Crime au couvent au Cégep Beauce-Appalaches et Jeune de cœur à la Polyvalente de Saint-Georges, toutes deux des créations originales de la Beauceronne. Les critiques ont d’ailleurs été fort élogieuses à l’égard de son travail.
Deux voleurs pour une maison sera l’une des deux pièces présentées le 10 février à la Salle Maurice-O’Bready de l’Université de Sherbrooke. Elle relate l’histoire de deux voleurs qui tombent face à face en tentant de cambrioler la même demeure. « La pièce met en vedette quatre comédiens, trois filles et un garçon. Comme il n’y avait pas suffisamment de garçons lors des auditions, nous avons dû féminiser quelques rôles », souligne Élodie Lessard.
Élodie Lessard avait son mot à dire quant à la sélection comédiens lors des auditions. La jeune Beauceronne ne chaumant pas, les répétitions ont déjà débuté. « Nous aurons quatorze semaines de préparation», dit-elle. « La principale difficulté provient du fait que nous n’aurons accès à la salle Maurice O’Bready que le matin même du 10 février. Il faudra donc être très efficaces pour mettre en place les derniers ajustements lors de la répétition générale technique », ajoute-t-elle.
Les responsables du socioculturel du Cégep Beauce-Appalaches sont évidemment très fiers du cheminement de leurs anciens étudiants. « Élodie est un bel exemple des nombreux jeunes de talents passés par chez nous qui continuent à vivre leurs passions ailleurs. En participant activement au développement de leurs aptitudes artistiques, nous contribuons à améliorer leur formation », déclare Jasmine Auclair.
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Samedi 28 septembre 2013, 20 h
Le vagabond céleste
Simon Gauthier
Maison des arts de la parole,
Sherbrooke
Simon Gauthier a déjà une soixantaine de représentations derrière lui avec son dernier spectacle «Le vagabond céleste». Et ce n’est pas fini puisqu’il reprend la tournée dès l’automne. «Je vis bien de mon métier car je suis invité partout. Je roule en France, en Belgique, en Suisse, au Maroc, en Tunisie. J’ai le privilège de faire une centaine de spectacle par année.»
En plus de son succès international, Simon Gauthier apprécie son indépendance en tant qu’artiste. L’idée de pouvoir produire ce qu’il veut quand il le veut l’enchante. «Mon amour pour le conte n’a pas changé avec les années. C’est un métier toujours aussi excitant et nourrissant. Il maintient mes neurones actifs et me permet de demeurer jeune et curieux.»
En parallèle, Simon est lamiste (scie musicale). Il a d’ailleurs eu la chance de jouer avec l’Orchestre Symphonique de Montréal en décembre. «Sur la scène devant 2000 personnes et sous la direction de grand Kent Nagano, je n’ai jamais été aussi neveux de toute ma vie!», lance l’artiste qui a collaboré à nouveau avec l’OSM afin de former un de leurs musiciens à la scie musicale.
JOURNAL LE REFLET DE TADOUSSAC
VOLUME 7, NUMERO 34
MERCREDI 29 AOUT 2012
CRITIQUE
DÉDÉTORIAL
LE VAGABOND CELESTE DE SIMON GAUTHIER
Bien fatigué, j’y suis allé avec la peur de m’endormir.
Finalement je voulais que ce récit ne puisse finir afin de ne
pouvoir partir pour continuer mes rêves.
Quelle prestation! C’est l’histoire inspirée d’un personnage qui
est passé par Tadoussac et que plusieurs ont eu la chance de
côtoyer. Dans un premier temps il a séjourné trois semaines
à l’Eau Berge puis il est revenu pour repartir sur la route de
ses rêves. C’était un petit «grand homme» à chapeau, barbe
blanche et guitare en bandoulière qui composait des chansons
sur les gens rêveurs essayant de réaliser leurs rêves. Plusieurs
personnages de Tadoussac ont noirci son cahier.
Son Histoire remonte à plusieurs années alors qu’il était bien
installé dans le nord de Mtl plus précisément à Val David. Là-bas,
il avait tout pour être heureux, maison, femme, famille
et argent…...
Un matin il s’est levé pour annoncer autour de lui qu’il laissait
tout et partait sans le sous, vivre ses rêves. On a cru à un
coup de déprime, on a tenté de le retenir mais devant ses
arguments on a fini par le comprendre et lui souhaiter bonne
chance dans son rêve. Pendant 5 ans il a fait les quatre coins
du Québec sans rien demander à personne. Les hasards de
la vie le guidaient au quotidien. Il attendait qu’on lui offre
une «raye» pour avancer, sinon il marchait inlassablement.
Jamais il a demandé à manger ou coucher, c’était... quand on
l’invitait!
Simon Gauthier l’a rencontré par le biais de Richard Fontaine
qui lui aussi à sa façon, vagabondait ici et là avec ses pinceaux
comme compagnons de route.
Depuis, selon Simon ce «Vagabond Céleste» a balancé sa
guitare à la rue pour s’installer dans une petite chambre
dénudée près de l’Oratoire St Joseph, et il parcours les
bibliothèques. A date il a à son actif une maîtrise et plusieurs
doctorats en poche sur le rêve.
Son nom est Pierrot (mais lequel?) Un monument existe
encore en son honneur, rue St-Paul dans le bas le la ville de
Mtl.
Fondateur des Deux Pierrots dans le vieux, cette
boite mythique des plus fréquentée encore, est le seul endroit
qui ait survécu aux Boites à Chansons qui nous ont donné
nos grands: Claude Léveillé, Vigneault, René Claude, Claude
Gauthier, Raymond Lévesque, etc
Si Pierrot en quittant, gloire, succès et argent pour vivre ses
rêves est un message d’espoir, un baume sur le mal de vivre
qui nous guette, Simon Gauthier par son spectacle nous a fait
découvrir quelqu’un de chez nous porteur de bonheur.
Simon offre à quiconque veut découvrir plus intimement
ce personnage, de venir dans vos maisons, vos salons, vos
verrières vous présenter cet être lumineux.
Est-ce le présage que notre conteur national se prépare à
parcourir les routes du monde avec dans son pack sac Pierrot
le Vagabond Céleste disposé à vous faire du bien à l’âme et
vous brasser les idées?
L’OPINION D’UNE SIMPLE SPECTATRICE
Bien sûr, l’avoir croisé à Natashquan au moment même
où il rencontrait celui qui serait le personnage principal
de son conte a ajouté beaucoup de magie au voyage
onirique dans lequel m’a emporté Simon Gauthier ce
mercredi¸15 août 2012 à Tadoussac.
Pourtant, cela n’est pas nécessaire car le Vagabond
Céleste transporte n’importe quel spectateur sans que
celui-ci ne sourcille un instant, car nous apparaissent au
travers de la voix du raconteur et de celle du musicien qui
l’accompagne, Benoit Rolland, de «sacrés personnages»,
au sens de personnes extraordinaires, dont on aime tirer
exemple, car elles nous aident à vivre mieux.
Lors de cette envolée entre réalité et rêve, entre un
village et l’univers, entre ce que l’on est et ce que l’on
voudrait être, on sourit, on rit parfois, on pleure même...
Mais surtout, on touche du bout des doigts l’essence
même de la vie: l’amour universel.
Hier soir, mon esprit a grandi de cette bouleversante
rencontre avec la vie d’un homme merveilleusement
mise en mots par Simon Gauthier, et je souhaite qu’il en soit
de même pour vous
www.enracontantpierrot.blogspot.com
www.reveursequitables.com
sur google
video simon Gauthier, le vagabond céleste