La technologie au service du folklore !
Le patrimoine immatériel vous connaissez ? Il s’agit d’un patrimoine légué de générations en générations par nous-mêmes, les êtres humains, afin de faire le bilan des techniques qui ont traversé les siècles. Une importante recherche, basée sur une approche scientifique, a été réalisée au cours des trois derniers mois dans les trois MRC de la Beauce.
C’est Jessica Boutin et Karine Dubé, deux étudiantes en ethnologie de l’Université Laval, qui ont eu la chance de rencontrer, depuis le mois de mai dernier, 45 artisans d’ici. Tous présents lors d’un 5 à 7 qui a eu lieu mardi le 1er août au Musée Marius-Barbeau de St-Joseph. Encadrées par un groupe de recherche formé par des enseignants et par des ethnologues qui ont préalablement élaboré des paramètres de recherches, les étudiantes ont fouillé notre territoire pour interviewer des conteurs, des boulangers artisanaux, des peintres, des sculpteurs, des agriculteurs et j’en passe. « Les personnes ont été interrogées sur leur méthode de travail, les outils utilisés et sur la façon dont ils ont appris les techniques souvent ancestrales » indique Karine Dubé. C’est la première fois qu’une telle étude sera répertoriée sur un site internet. Celui de la Chaire de recherche en patrimoine ethnologique du Canada de l’université Laval.
« Grâce aux nouvelles technologies informatiques, nous aurons la chance de diffuser des extraits vidéo montrant des artisans au travail, des images d’un festival ou encore faire entendre une chanson ou un conte» a enchaîné Laurier Turgeon, responsable de l’étude pour l’ensemble du Québec. Il s’agit d’un projet innovateur. Les instigateurs de l’étude font figure de pionniers dans le domaine. D’autres régions du Québec ont été recensées, notamment, certaines MRC de la Montérégie, de la Côte-Nord, du Bas Saint-Laurent et enfin de la Mauricie, région où a débuté l’étude en 2003.
Pour voir les détails du contenu offert par les deux beauceronnes, vous pouvez cliquer ici. Le travail de Jessica et Karine sera disponible dès le début des classes.
Annie Cloutier
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