Viens Westerner aux festivités Western de St-Victor!
Du 15 au 23 juillet 2006 a lieu la 28e édition du festival western de St-Victor en Beauce. Le jeudi 20 juillet dernier se déroulait le rodéo Budweiser sanctionné par l’Association des Cowboys de l’Est du Canada et Gymkhana professionnel. Taureaux sauvages, table de poker, prise du veau au lasso, concours de sellage de chevaux sauvages, rien de moins pour impressionner les visiteurs et surtout donner tout un spectacle! Près de 5000 entrées par soir, soit un total de près de 35 000 visiteurs pendant le festival. Il faut dire que ça prend du monde pour organiser tout ça!
Un festival qu’il faut également prendre au sérieux. L’hymne national du cow-boy y est chanté et même une prière est récitée avant le spectacle tant attendu des « rodéotistes ».
Organisation stupéfiante
Munies de notre chapeau de cowboys afin d’entrer dans l’ambiance des festivités, ma collègue photographe et moi avons été accueillies chaleureusement par la vice-présidente du festival, Mme Dominique Poulin. « C’est un travail à temps plein d’organiser tout ça. Ça fait 8 ans que je travaille pour le Festival. Nous avons un comité comprenant 7 personnes et nous avons la chance d’avoir l’aide de près de 400 bénévoles partout sur les terrains au cours de l’évènement.» relate Mme Poulin.
« On est fiers de ce que nous avons fait pour le festival. Le but est de venir s’amuser ici et découvrir à quel point c’est impressionnant », me raconte l’une des organisatrices de l’évènement, Mme Marie-Josée Cloutier. « Nous sommes une équipe jeune et dynamique, tous entre 20 et 30 ans, ça fait une différence! », continue-t-elle.
Même les duchesses sont de la partie afin de vendre des billets ou représenter le festival à certaines autres expositions.
Le sport des cow-boys
Quoi qu’on en dise, le rodéo s’avère le sport le plus vieux du monde… je dirais peut-être même le plus impressionnant et le plus dangereux selon moi.
À la monte des chevaux sauvages, Benoit Bouchard a obtenu la première position. À seulement 27 ans, mais avec bien de l’expérience, M. Bouchard m’explique qu’il vient à St-Victor depuis 6 ans puisqu’ici il y a une bonne qualité de rodéo et l’ambiance est intéressante. « Quel est le facteur majeur qui influence votre résultat lors de la compétition? », ai-je demandé au gagnant du rodéo. « Ça dépend beaucoup du cheval et de sa performance. Nous n’avons que 8 secondes pour faire notre travail, une pige au sort est faite pour savoir quel cheval nous allons obtenir. La suite du concours, c’est un peu aussi le cheval qui le décide. » m’explique-t-il.
Et puis, entre compétiteurs, quelle est l’ambiance? « L’ambiance entre concurrents est bonne. Nous avons une bonne chimie, tout le monde s’aide et s’appuie. C’est spécial et c’est ce que j’aime ici. » termine-t-il.
Champion du Québec 4 fois pour monter les taureaux, Jean-Marc Meunier semble un gars fort impressionnant. À peine plus grand que moi (et Dieu sait que je ne suis pas grande!!) le montréalais m’explique qu’il ne se pratique même pas pour accéder au titre de champion! Quoi? « Ma pratique, c’est du rodéo 2-3 fois par semaine, mais je ne peux pas me pratiquer vraiment à monter un taureau chez moi! »
Lorsque j’ai rencontré le fameux « taureau avec les pattes de clown », soit le taureau le plus dangereux qui existe, j’ai bien compris que ce n’est pas nécessaire de se pratiquer trop souvent à monter un taureau sauvage…
Et que dire de la monte des poneys sauvages où un jeune cowboy d’environ 8 ans a fait tout un numéro à la grande fierté de son père. Notons également une performance quasi parfaite d’un Ontarien lors de la prise du veau au lasso. Un gros 17 secondes pour enlacer un petit veau sans défense.
L’ambiance
L’ambiance était au rendez-vous. La présence d’un clown amusant la foule, des jeux gonflables, quelques boutiques de vente de vêtements, cours de danse country et même la présence d’une clairvoyante! Qui gagnera demain soir au rodéo? Allez le lui demander!
« Barbe blanche le magicien », comme plusieurs aiment le surnommer, est le propriétaire du jeu de la masse. Vous savez le fameux jeu ou l’on doit frapper avec une masse pour évaluer notre force? Lorsque nous lui avons demandé quel est le vrai nom donné à ce jeu afin que je puisse l’identifier dans mon article, il nous a répondu : « La machine à orgueil ». Non, mais franchement, il a vraiment raison! On pourrait même décrire le festival western de cette façon : « La grande machine à orgueil ». Merci « Sly » pour ta fameuse collaboration à connaître cet être étrange…
Des cow-boys de 5 à 75 ans, venant de la Floride, de l’Ontario, du Texas, de Montréal… une belle brochette multidisciplinaire. Des chevaux, des taureaux, des veaux, une vraie écurie pour entretenir et « entreposer » son bétail.
« Il faut être extrémiste pour faire ça! » s’exclame une jeune fille épatée par le spectacle.
« Nous on vient en famille à chaque année, c’est excitant comme évènement! », me raconte un père qui s’est improvisé cow-boy pour quelques heures.
Invitation à devenir cow-boy
Bref, je vous invite fortement à aller faire un tour du côté des festivités western de St-Victor. Tout simplement pour réveiller votre côté « cow-boy » qui dort en vous, simplement pour aller féliciter tous ces gens qui organisent l’évènement ou applaudir les dompteurs de chevaux sauvages. C’est une équipe dynamique, le cœur au ventre qui vous accueille.
« Viens Westerner » le slogan du festival, fait bien son chemin…J’ai eu l’impression d’être dans un autre monde pour quelques heures, et j’ai bien aimé ça. J’ai presque eu l’envie de devenir une cow-girl pour quelques instants…Rien n’est laissé à désiré et tout est calculé!
Consulter l'album photos du festival!
Pour plus d’information sur le festival : www.festivalwestern.qc.ca
Informations intéressantes :
Association régionale équestre western Chaudière-Appalache www.arewca.com
Par Anne-Marie Quirion
EnBeauce.com
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