La soirée contes et légendes envoûte les spectateurs
Par Tessa Morin-Cabana, Journaliste
Le village des défricheurs donnait un avant-goût de sa saison à venir lors de la soirée spéciale théâtre où quatre contes étaient racontés en toute intimité, samedi dernier.
Pour l’occasion, le village des défricheurs s’associait au théâtre du Ganoué pour offrir à de nombreux spectateurs une soirée de contes et légendes abracadabrantes. « Les boîtes à chapeaux de Léonie et de Laure-Laure » réunissait une fois de plus Pauline B.Paré, dans le rôle de Léonie, la ménagère du curé, et Andréanne Fortin, incarnant la jeune et candide Laure-Laure. Les deux femmes en profitaient pour raconter quatre contes et légendes inspirés de personnages ayant participé au tournage de la Petite Séduction, à Noël 2008. À travers des expressions faciales rocambolesques et des contes tirés tout droit de la tradition québécoise, elles faisaient vivre à leur auditeur un court retour dans le temps, entre les potins d’une ménagère à l’oreille fine et d’une adolescente curieuse.
Le plaisir était au rendez-vous, autant pour les spectateurs qui se laissaient facilement charmés par les univers crées, que pour les deux actrices, qui, au grée d’improvisations, arrivaient parfois à faire décrocher un court fou rire à l’autre.
Fierté retrouvée
L’importance du village des défricheurs a été soulignée une fois de plus, en début de soirée. En effet, par ses activités, le village contribue à perpétuer la mémoire québécoise. La directrice du centre local de développement (CLD) de St-Prosper, Suzanne Turgeon, remerciait elle aussi l’existence du village des défricheurs, soulignant l’importance pour la fierté d’un peuple de vivre et de faire vivre l’histoire.
De plus, un citoyen de St-Prosper, Jean Morin, propriétaire de Jean Morin média communication et du centre d’autos Jean Morin, annonçait que lors du passage de la petite séduction dans le village, il avait réalisé DVD du making off, durant deux heures. Sur ses 1000 DVD, 700 avaient trouvé preneurs, et bien qu’il ne puisse les vendre, il suggérait aux preneurs de verser une contribution volontaire au village des défricheurs. Il a ainsi été en mesure de donner 5180 $ au village des défricheurs, en plus de leur offrir 200 des DVD restants pour qu’ils en disposent selon leur volonté, en plus de promettre un autre 5000 $ qui proviendrait de la double venue d’un conférencier à St-Prosper. Jean Morin tente ainsi d’aider son village à se démarquer davantage des autres villages par son histoire que le village des défricheurs met en scène.
Léonie et Laure-Laure en pleine histoire.
Jean Morin a remis un chèque de 5180$ au village des défricheurs.
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