Cynthia Veilleux prête pour une nouvelle aventure
Une jeune auteure-compositrice et interprète de Saint-Georges, Cynthia Veilleux, figure parmi les 13 finissants de l’École nationale de la chanson de Granby. Ce groupe montera sur scène le temps de deux spectacles à Granby et Montréal 10 et 11 juin prochain dans le cadre du spectacle Quai no 13. Cela résume bien le départ d’une nouvelle aventure pour la Beauceronne et ses comparses.
Intitulé Quai no 13, ce spectacle est l’œuvre des 13 finissants où cette fois leurs chemins se séparent après cette aventure de 10 mois. « C’est un lieu de rencontre de départ et d’arrivée. On part chacun de notre côté, la tête pleine et avec une boussole… vers de nouveaux horizons », raconte Cynthia.
Mis en scène par Marie-Claire Séguin, sœur de Richard, il s’agit en quelque sorte d’un bilan d’un voyage de 10 mois de création et d’apprentissage avant de plonger tête devant dans ce métier. Ce spectacle a été organisé de A à Z par les étudiants. Du comité de financement, à la promotion, et même aux relations de presse. C’est le fruit de deux mois d’effort, mais d’une démarche entamée dès leur entrée en septembre dernier.
Lors de ce spectacle, l’artiste de Saint-Georges y interprétera deux de ses compositions : Juste pour toi et Est-ce que le vent tournera. Elle chantera aussi à trois reprises avec le groupe. Par ailleurs, elle a aussi participé à l’écriture de la chanson qui ouvrira le spectacle Bon voyage. Le groupe interprétera aussi une chanson de Yann Perreau, Le bruit des bottes. Il veut lui dire merci pour avoir raconté son cheminement lors d’un cours de gestion de carrière.
Les étudiants donnent le rendez-vous sur le quai le 10 juin à l’Auditorium Desjardins du Cégep de Granby-Haute-Yamaska et le 11 juin à la Maison de la culture Maisonneuve de Montréal
Une décision bien mûrie
Son intérêt pour la musique s’est développé tôt, soit à l’âge de 10 ans, alors que son père lui a montré les rudiments de la guitare. Cependant, ses années au secondaire auront tracé la voie. L’ancienne étudiante de la Polyvalente Saint-Georges s’est investie dans son cours de sommellerie avant de se consacrer l’an dernier à son passe-temps qui était plutôt une passion. À 25 ans, elle a donc fait une croix sur la maison et tout le tralala pour se consacrer pleinement à cette passion de la musique. « Le seul point fort était la musique et cela m’allumait vraiment », lance Cynthia.
Depuis 10 mois, Cynthia s’est donné à fond pour cheminer en tant qu’artiste et faire ce métier plein de hauts et de bas. En septembre dernier, elle a pris la décision de s’inscrire à l’École nationale de Granby. Bien encadrée et soutenue par un personnel enseignant reconnu et bien connu dans le domaine de la chanson. Cela ne veut pas dire que les étudiants ne sont pas poussés hors de leur zone de confort parfois. Cependant, après 10 ans, l’École n’a jamais eu l’objectif de produire des artistes en séries.
Robert Léger, anciennement de Beau Dommage, en est le directeur artistique. Outre Marie-Claire Séguin, il est appuyé d’artisans-professeurs : Jean-Luc Éthier, Christian Martin, Monique Fauteux, Blanche Morin, Claude Gillet, Daniel Dupré et Mario Chénart. « C’est vraiment génial. Ils respectent notre authenticité », dit-elle.
Cynthia dit avoir bien appris de ses dix derniers mois passés à Granby. « Ça m’a donné énormément de la confiance. J’ai appris beaucoup, à me connaître et à définir mon univers musical. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus sûre de ce que je vais faire. Je vais pousser encore plus loin, afin de voir ou ce que je peux me rendre. Je suis très motivée et super heureuse. J’ai monté une grosse marche, mais il fallait que je la monte », confie cette dernière.
Elle se dit attirée par la musique folk, pop et d’ambiance. « Je suis en train d’aiguiser ma mine et travailler mon son », lance cette dernière.
Cependant, rien n’est acquis reconnaît cette dernière. Ses professeurs, Claude Gillet et Blanche Morin, lui ont démontré comment faire face à la réalité. « Ils nous enseignent que pour réussir dans ce métier, il faut 5 % talent et 95 % de travail. Tu ne peux pas t’asseoir sur ton talent. Il faut tu mettes en mouvement et dans la création », lance cette dernière.
C’est pourquoi elle a monté un échéancier de travail afin de poursuivre son travail de recherche et de création. Dès cet été, elle emménage à Québec. Elle aimerait d’ici deux ans, produire un premier album. À court terme, elle souhaite réaliser un démo, prendre des cours privés en techniques vocales et à la guitare. Elle ira à Petite Vallée pour un atelier d'écriture dirigé par Marc Chabot. De plus, elle aimerait bien dénicher un musicien avec qui ça cliquerait pour sa carrière.
Elle éprouve une grande fierté de ce passage à Granby. « J’ai fait un grand pas. C’est le début du commencement », conclut Cynthia.
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