C'était toute une innovation, un magasin avec un escalier roulant, wow! Juste l'escalier à lui seul constituait une attraction sensationnelle à l'époque, tous ceux qui sont allés y magasiner s'en souviennent. Il y a même eu des jeunes qui le descendaient à contresens. Ce fut l'un des magasins icônes de la première avenue. On a dû reculer la maison de Mathias Dutil (grand-père de Marcel et Anne Dutil) en prévision de l'arrivée de ce magasin qui a ouvert vers 1960. Les dirigeants de ce commerce savaient comment attirer la clientèle: on acceptait de changer les chèques d'Aide sociale. Même qu'on donnait une prime à ceux et celles qui y changeaient leur chèque d'allocation familiale. Pendant la période des Fêtes, il y avait un Père Noël qui trônait au 2e étage dans le département des jouets. Et à Halloween, une sorcière donnait des bonbons. Malgré son air sérieux, le gérant Alphonse Lafleur était très gentil. On se souvient encore de quelques employés: Jeanne D'Arc Allaire, Fernande Lapierre, Antoinette Deblois et René Labbé... Vous en connaissez d'autres?
En 1980, les deux frères Greenberg, qui se faisaient compétition, décidèrent de fusionner leurs deux chaines, A.L. Green et Greenberg. À Saint-Georges, on ferma A.L. Green et on garda Greenberg au Carrefour; de plus on y transporta la marchandise restante et plusieurs employés y furent transférés.
Aujourd'hui, l'édifice est encore là, on y trouve la salle de quilles plus au 2e étage.
Photo du 23 décembre 1964 (hiver exceptionnellement clément), de Rouville Gagnon. Fonds Claude Loubier. Texte et recherches de Pierre Morin..
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