Éclosion de COVID-19 à l'abattoir de Vallée-Jonction
Olymel et la Santé publique adoptent un plan d'action
Alors que sur les 631 employés testés depuis une semaine, 114 se sont avérés atteints de la COVID-19, la direction de l'entreprise Olymel et la santé publique régionale viennent d'adopter un plan d'action, comprenant sept grande mesures, pour contrôler le foyer d'éclosion à l'usine de transformation de viandes de Vallée-Jonction.
Le responsable des relations corporatives d’Olymel, Richard Vigneault, a expliqué qu'il va y avoir la mise en place d’un système d’avance de salaire pour les personnes qui ont des symptômes car plusieurs travailleurs ne déclaraient pas qu’ils étaient symptomatiques par peur de perdre leur travail ou de ne pas avoir une assurance salaire.
De même, depuis hier, des infirmières ont été embauchées par l'entreprise afin de dépister les symptômes des employés car la Santé publique a proposé de mettre en place un projet pilote de dépistage hebdomadaire chez les employés qui n’ont jamais contracté le virus.
M. Vigneault a signifié aussi que du personnel sera désormais affecté exclusivement à disperser les attroupements dans les aires communes (cafétéria, stationnement, aires extérieures pour les fumeurs, etc.) où on avait constaté un relâchement des mesures de distanciation.
Pour réduire le covoiturage, qui s'avère un lieu important de propagation du virus, le service de navette sera aussi étendu Les horaires seront réaménagés pour éviter les croisements entre les quarts de travail, avec un écart de 65 minutes entre ceux-ci.
Ce plan vise bien sûr à empêcher la fermeture de l’usine durant deux semaines, comme réclamée par le syndicat, car l'arrêt des opérations aurait des répercussions catastrophiques pour l'industrie du porc alors que déjà, le cheptel des bêtes en attente d'être abattues ne cesse d'augmenter.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.