Les agriculteurs dénoncent les méthodes de calcul de la Financière agricole
« Certains producteurs, particulièrement ceux dans le domaine du bœuf et du porc, risquent d’être acculés au pied du mur ou même de cesser de produire », précise M. Morin. De plus, certaines dépenses n’entrent plus dans le coût de production dont celles consacrées à la promotion ou à la recherche.
Impact sur le développement des fermes
Jean-Denis Morin, qui a déposé une pétition de 1 570 noms au directeur régional de la Financière agricole à Sainte-Marie, lundi, croit qu’il aura été beaucoup plus sage de maintenir le statu quo afin de permettre aux entreprises moins productives d’investir afin qu’elles le deviennent davantage. L’UPA de la Beauce croit que la série de compressions imposées par la Financière au cours des derniers mois vient contrecarrer les efforts des producteurs afin d’être plus efficace. On considère aussi que la décision est précipitée puisque le ministre Claude Béchard avait demandé de documenter les impacts d’une telle modification.
Précisons que quelque 300 agriculteurs du Québec dont une cinquantaine de la Beauce ont manifesté lundi matin près des locaux de la Financière agricole à Lévis pour réclamer que l’organisme fasse marche arrière ou que le gouvernement l’oblige à le faire.
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