Les Canadiens: un modèle pour les entreprises
Le président du Tournoi Comrie, Roger Drouin en compagnie de Louise-Andrée Doyon du Club Inner Wheel qui reçoit un chèque de 2000 $ des mains de Pierre Boivin.
Pierre Boivin a expliqué que l'entreprise centenaire doit évoluer avec le temps afin d'offrir une équipe compétitive.
Les membres organisateurs ont eu l'occasion de se faire prendre en photo avec le président.
Les pionniers du premier Comrie ont été présentés à la foule.
Endosser l'uniforme des Canadiens a été un plaisir pour le président de la Chambre de commerce, Maxim Poulin.
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17h02
2 février 2010
Devant près de 175 invités, M. Boivin, président de l’organisation depuis 1999, a profité d’une de ses rarissimes apparitions à l’extérieur de Montréal pour dépeindre le portrait d’une organisation centenaire bien implantée au Québec et au Canada.
Les Canadiens, une entreprise de loin la plus populaire au Québec, mais aussi la plus médiatisée… En dépit du produit offert sur la glace, les Canadiens ont fait 223 salles combles d’affilée et ça se poursuit ce soir contre les Canucks de Vancouver. Une salle comble est de 21 273 partisans alors que la moyenne des autres amphithéâtres est de 17 000. Cela est une résultante aussi de ses nombreuses actions à l’extérieur de la patinoire.
La venue du plafond salarial a fait de ce circuit et la plupart de ces équipes, un environnement plus compétitif voir même plus équitable. En plus de devoir relever les défis énormes en tant qu’organisation de hockey, comme toute entreprise, elle a dû aussi s’adapter à son environnement qui se compose de bien plus du produit offert sur la glace.
Au fil des ans, l’entreprise a mis de l’avant une série d’initiatives pour revaloriser la marque et la rendre attrayante pour les partisans. Les Canadiens ont donc établi une structure de vente et ils ont réorganisé le service à la clientèle pour améliorer l’expérience de match au Centre Bell. L’entreprise a même intégré la responsabilité sociale et l’engagement communautaire par le biais notamment de ses programmes les Canadiens à l’école, le RAP pour le développement du hockey mineur ou par sa Fondation les Canadiens, ayant versé près de 9 M$ depuis 2000.
Depuis 2008, l’organisation a ajouté la notion du développement durable avec son programme Vert le but pour rendre le Centre Bell le plus soucieux de l’environnement parmi les amphithéâtres du circuit Bettman. La nourriture des loges non consommée est même retournée à la Tablée des chefs afin de venir en aide aux plus démunis. Ainsi, 45 000 repas chauds sont servis annuellement. Une multitude d’actions se résultent en l’obtention de trois certifications soit Ici on recycle, Iso 14 001 et Leed Argent. Le club a atteint un taux de 80 % de recyclage et de compostage de toutes ses matières résiduelles ce qui représente 1000 tonnes sauvées annuellement de l’enfouissement. « Il y a deux ans, on ne recyclait pas une once », commente ce dernier.
Une grande entreprise…
Le club de hockey Canadiens représente donc 250 employés à temps plein en plus de 2000 autres occasionnels et à temps partiel pour la division hockey ou pour la division spectacle. Cela est sans compter les joueurs professionnels appuyés et encadrés de toute sorte de façons par le personnel de l’organisation. Lors d’un match au Centre Bell, cela implique plus de 950 employés. Au-delà de toutes ces actions, le club a des objectifs ambitieux non seulement d’offrir une équipe compétitive sur la glace, mais de répondre aux attentes des partisans et des partenaires selon M. Boivin.
La venue d’une équipe à Québec souhaitable
Lors de la période de questions, le président a été questionné sur l’encadrement de ses joueurs francophones, sur la question de mettre une équipe compétitive sur la glace et d’avoir plus de francophones. De plus, il a dû répondre à l’épineuse question s’il était pour la venue d’un compétiteur direct dans sa cour soit une équipe de hockey professionnelle à Québec. Ajoutant que le dossier est entre les mains de Québec et de la LNH, il se dit prêt cependant d’appuyer le projet de formation au sein du conseil des gouverneurs. « Tout le hockey au Québec s’en porterait mieux », croit M. Boivin soulignant qu’il y aurait toutefois des ajustements à faire.
M. Boivin, qui était le président de Nike-Bauer lors du départ des Nordiques, se rappelle que les ventes de son entreprise avaient baissé radicalement. Cela avait même eu des répercussions non seulement sur les ventes pour cette entreprise, mais aussi sur le nombre d’inscriptions au hockey mineur amenuisant aussi les chances de développer de bons joueurs à l’avenir. Cela aiderait aussi à faire augmenter le nombre de Québécois dans la LNH.
Pierre Boivin : le généreux
Au cours du cocktail dinatoire, les participants ont couru la chance de remporter un chandail autographié de Mike Cammalleri. Ce geste a permis d’amasser une somme de 2000 $ pour la Fondation des Canadiens. Pierre Boivin, dans un élan de générosité, a décidé de remettre ce don immédiatement aux marraines du Club Inner Wheel de Saint-Georges. Louise-Andrée Doyon, très émue de ce geste, a remercié M. Boivin pour ce don.
Le Tournoi Comrie prend de l’ampleur
Le Tournoi Comrie Desjardins qui célèbre son 60e anniversaire regroupe 76 équipes cette année. Il s’agit d’un record pour le plus vieux tournoi d’Amérique du Nord. « Les organismes qui ont plus de 60 ans dans le domaine hockey, il y en a pas beaucoup. C’est un fleuron pour vous d’avoir su garder cette belle tradition », a rendu hommage M. Boivin.
Pour la première fois de son histoire, le tournoi comprend deux catégories féminines. Tous les matchs de ces catégories, à l’exception des finales, seront disputés à l’aréna de Beauceville. D’ailleurs, tous les profits de la section de Beauceville sera remis au Comité suivons Marie-Philip Poulin. Ce groupe vient supporter l’athlète de Beauceville pour sa participation aux Jeux olympiques de Vancouver.
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