Le projet de Corporation du Domaine Taschereau va de l’avant
Jeudi dernier à la Cache à Maxime, il y a eu la signature officielle de Thomas-Jacques Taschereau et de Marie-Claire Fleury de la Gorgendière pour l’autorisation du plan d’aménagement du Domaine Taschereau Parc nature. Cet événement a eu lieu dans le cadre du Dîner de Noël des gens d’affaires de La Nouvelle-Beauce.
Pour l’occasion, les convives ont pu voir et entendre le plus vieux couple de la Beauce, Thomas-Jacques Taschereau, premier seigneur en titre de la seigneurie de Sainte-Marie et de Marie-Claire Fleury de la Gorgendière. Denys Sylvain, président de la corporation personnifiait le sieur Taschereau alors que J. Martin Landry, l’épouse de celui-ci…
« C’est sans regret et le cœur léger que nous signerons l’acte de concession de notre bien-aimé domaine… Le plan témoigne du respect accordé aux richesses naturelles du fief, en plus de rendre hommage à l’histoire de notre famille et à celle de La Nouvelle-Beauce que nous avons fondée… », a indiqué M. Sylvain alias Sieur Taschereau.
« Tout comme notre couple, le parc m’apparaît comme un projet “durable”… Que ce petit coin de paradis puisse apporter à la population autant de bonheur et de fierté qu’il ne l’a fait pour nous… Longue vie au parc! », a indiqué l'épouse personnifiée par M. Landry.
La Corporation du Domaine du Seigneur Taschereau a récemment dévoilé le 14 décembre dernier son plan d’aménagement retenu dans le cadre du projet « Domaine Taschereau – Parc nature ». Cela est le fruit de plusieurs études et consultations pour élaborer un concept novateur et distinctif pour l’ancien domaine seigneurial Taschereau, vaste espace vert de 51 hectares à Sainte-Marie.
Le comité de planification de l’aménagement est composé de Jean Cliche, Denys Sylvain, Jacques Soucy et Christian Laroche, assisté de Mathieu Turcotte, aménagiste et coordonnateur de la Corporation.
Plan concept d’aménagement
Le plan comprend cinq zones soit l’aire écologique du ruisseau du Marais celle de la rivière Chassé, l’aire culturelle Taschereau-Sainte-Anne, l’aire de récréation intensive, et l’aire d’horticulture durable. Les gens pourront y accéder à six différents endroits. La porte principale s’ouvrira dans le secteur culturel, tout juste au nord de la chapelle Sainte-Anne. Il y aura des accès sur la Maison du tourisme, au Parc nautique Saputo et à l’angle boulevard Larochelle/avenue de la Seigneurie.
Un stationnement d’une trentaine de places sera construit à cette intersection est d’ailleurs prévue afin d’absorber les débordements véhiculaires (automobile, vélo) en provenance de la Maison du tourisme.
Deux projets majeurs
Au cours des trois prochaines années, la corporation prévoit amener deux infrastructures majeures. Il s’agit du Sentier du pèlerin, une boucle d’interprétation du milieu naturel de 3,1 kilomètres, accessible à pied à partir des quartiers limitrophes, et l’Allée du cardinal, une voie piétonnière qui raccordera la Maison du tourisme à l’ensemble historique Taschereau (chapelle et manoir).
La voie centrale, orientée est-ouest représente le point central du futur réseau de communication du parc. Cette allée s’enfoncera à l’intérieur du domaine sur une large passerelle de bois qui enjambera successivement un étang, un marais et un marécage. Cette passerelle se prolongera jusqu’au ruisseau du Marais, où sera érigé un refuge sur pilotis. Il servira tant à la population, des classes vertes et des touristes. Le cœur du parc, propice à l’observation de la faune et de la flore, sera accessible, peu importe le niveau de l’eau.
« La passerelle, dont l’élévation correspondra à celle des crues de récurrence centenaire, donnera au projet, ainsi qu’à l’offre touristique régionale, l’un de ses précieux “points forts”. De plus, elle permettra aux visiteurs de “jauger” l’ampleur de nos inondations légendaires! », a commenté M. Sylvain, président de la Corporation dans un récent communiqué de presse.
« La Maison du tourisme, avec son flot de visiteurs, constituera une “vitrine” de choix pour le parc. En retour, le parc ne manquera pas de contribuer à la rétention et aux retombées touristiques en Nouvelle-Beauce ».
Le projet nécessitera la construction de neuf ponts et ponceaux ainsi que des trottoirs de bois, dans les secteurs plus humides et l’aménagement de panneaux d’interprétation et de signalisation. Certains panneaux thématiques aborderont le sujet des inondations.
Le plan comprend aussi des aménagements à long terme soit un grand marais de trois hectares pour la sauvagine, le poisson et la filtration des eaux de ruissellement, une tour d’observation, un centre de formation horticole, un jardin public, des serres expérimentales, des haltes de repos, un barrage sur la rivière Chassé, une boucle aérobique multimodale, une piste cyclable raccordée à la Véloroute de la Chaudière, des sentiers glacés en forêt pour le patinage, un centre culturel ainsi qu’un pont multifonctionnel sur la rivière Chaudière.
« Au terme de la planification du projet, nous abordons maintenant la phase de réalisation. Les enjeux portent maintenant sur l’obtention des autorisations gouvernementales et du financement nécessaires au lancement des travaux prioritaires. Les premières démarches en ce sens sont encourageantes. Tout porte à croire que nous pourrons débuter les travaux à l’été 2010 comme que prévu », a conclu M. Sylvain.
Pistes disponibles
Entretemps, la population peut apprécier le site en ski de fond (centre de ski municipal), à pied ou en raquette via la chapelle Sainte-Anne. Des sentiers de près de six kilomètres.
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