Vente de baies d’açaï : Des tonnes d’appels à l’Office de la protection des consommateurs
L’Office de la protection des consommateurs est inondé d’appels dernièrement concernant la vente de baies d’açaï sur Internet. Alors que ces pilules miracles sont censées vous faire maigrir à vue d’œil, ce sera plutôt votre portefeuille qui s’amincira si vous ne réagissez pas rapidement.
En effet, plusieurs milliers de consommateurs au Québec et partout dans le monde ont été floués par cette arnaque. Des publicités utilisant des sources plutôt crédibles sont omniprésentes sur la grande toile. Celles-ci font miroiter une perte de poids extraordinaire en offrant un échantillon gratuit de ces fameuses baies. En échange, vous devez payer que les frais de manutention et adhérer à un contrat qui vraisemblablement ne respecte pas les lois au Québec selon l’Office de la protection des consommateurs.
La loi stipule que le commerçant a notamment l'obligation de fournir une description détaillée de son offre, du total des sommes de l'achat, des frais connexes. Plusieurs de ces conditions n'ont pas été respectées par ladite compagnie.
Toutefois, ledit contrat, dont plusieurs ne lisent pas jusqu’à la toute fin, stipule dans un français douteux que le client a 14 jours pour avertir la compagnie que le produit ne lui convient pas. Cependant, certains consommateurs reçoivent ledit produit une semaine après ce délai. Donc, la compagnie Acai Pure, qui fonctionne sous six autres différents noms, débite automatiquement le consommateur de 79,95 $ sur sa carte de crédit plus les frais de manutention du produit. Ceci se produira tous les mois souligne le contrat de la compagnie.
Une réaction de l'Office
L’Office a mis en ligne une section dédiée à ses consommateurs floués sur son site Internet. Elle rappelle que les achats faits par Internet sont des contrats à distance et sont régis précisément par la Loi sur la protection du consommateur. Les règles prévues par la Loi s'appliquent pour tous les achats qu'un consommateur fait avec un commerçant, que ce dernier soit situé au Québec, au Canada ou ailleurs dans le monde.
Pour se défaire de cette arnaque. L'Office conseille d'abord aux gens d’envoyer une lettre par courrier recommandé à la compagnie exigeant un remboursement dudit produit. Si la compagnie ne rembourse pas le consommateur dans les 15 jours, le client doit se tourner vers l’émetteur de sa carte de crédit pour lui demander une rétrofacturation. Selon la Loi, celui-ci doit vous faire connaître sa réponse dans un délai ne dépassant pas 90 jours suivants la réception de votre demande. En attendant le verdict de la compagnie de carte de crédit, l’Office suggère de payer votre dû à votre émetteur de carte de crédit.
L'Office dit suivre de près l'évolution de ce dossier. Le consommateur devra communiquer avec l’Office si l'émetteur de la carte de crédit refuse d'annuler tous les frais se rapportant à l’achat incluant les frais de retour des produits. Toutefois, le consommateur devra suivre les recommandations de l’Office. Alors, le consommateur pourra formuler une plainte en bonne et due forme.
Soyez vigilant pour vos achats à distance
L'Office de la protection du consommateur désire rappeler à la population d’être vigilante lors d’achats en ligne. Elle recommande de se méfier des primes et des promotions spéciales attrayantes et analyser plutôt l'objet de l'offre. Il est important de lire toujours toutes les informations en petits caractères avant de conclure un contrat.
L’Office rappelle aux gens d’agir avec prudence envers les commerçants situés à l'extérieur de la province ou qui fournissent comme unique adresse une adresse électronique. Elle conseille de ne pas fournir des informations personnelles et de vérifier si le mode de paiement du site en question est sécurisé.
Pour plus d’information, veuillez consulter le site de l’Office de la protection du consommateur au http://www.opc.gouv.qc.ca.
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