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Une nouvelle marque : les fraîches du Québec

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6 juillet 2009
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L’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec s’est dotée d’une image distinctive afin de bien distinguer et valoriser les produits d’ici. En effet, les consommateurs pourront dès cette année voir les paniers sous l’effigie des Fraîches du Québec.

Directrice générale de l’Association, Caroline Thibault a expliqué que cette démarche commune fera croître l’achat local en période de production. Désormais, il est possible de s’approvisionner de fruits l’extérieur du pays à longueur d'année, et ce, à des prix inférieurs. Cette mondialisation a eu des effets pervers alors que des producteurs québécois ont perdu leur place sur le marché de la transformation. Avec cette approche, l’on ne veut surtout pas perdre le marché local aux dépens des productions étrangères.
Au Québec, cette période de production s’étale de 120 jours.

L’Association mise donc sur une nouvelle marque reflétant la qualité, la proximité et la fraîcheur des fruits. Selon Mme Thibault, les compétiteurs étrangers ne pourront jamais arriver avec la rapidité qu’elle peut aboutir dans l’assiette des Québécois pointant les paniers de fraises cueillis le matin même…

Cependant, pour aider la population à faire le bon choix soit d’acheter des produits du Québec, les paniers seront dûment identifiés par le logo Les fraîches du Québec. Ils se retrouveront sur les tablettes des différents détaillants et des marchés publics. À l’Association, il s’agissait d’un enjeu majeur pour les producteurs. « Les consommateurs vont retrouver leur produit sur les tablettes de nos détaillants lors de la période de production soit de juin à octobre pour les fraises et pour les framboises de juillet à octobre », remarque Mme Thibault.

Soulignons que les 700 producteurs de fraises et framboises ont créé une chambre de coordination pour mousser leur industrie.  Le projet de la nouvelle marque a été élaboré par cette chambre en collaboration avec les distributeurs et les producteurs. Cette initiative est née d’une étude des consommateurs en 2006. Pour plus d’information, consultez lesfraichesduquebec.com.

L’expérience d’un commerçant
Gérant du département des fruits et légumes, chez IGA Rodrigue et filles, Jean-François Morin, soutient que c’est une belle saison qui s’amorce. « On a la chance d’avoir les fraises et les framboises de la région. On travaille directement avec les producteurs. Pour le service et la qualité, nous n’avons aucun problème. Pour le consommateur et nous, c’est une belle saison qui commence », précise ce dernier.

Il dit adorer les nouveaux paniers plus visibles et attrayants. Il est désormais impossible de les manquer. « Je suis content qu’il y ait une uniformité entre les producteurs. Le client peut les repérer immédiatement », indique M. Morin.

La saison retardée de deux semaines, l’épicerie IGA Rodrigue et filles, qui réserve une bonne place aux producteurs de fraises du Québec, a été dans l’obligation de s’approvisionner des États-Unis. Cependant, dès un premier arrivage des fraises d’ici, les Américaines n’ont pas trouvé preneur. « Les Américaines ne font pas le poids. Peu importe le prix, les fraises d’ici sont cueillies la journée même. Les gens savent qu’est ce que goûtent les fraises. »

Précisons qu’en période de production, la bannière IGA et à Saint-Georges aussi accorde la priorité aux producteurs locaux et québécois.

L’importance d’acheter local
André Carrier, conseiller au Ministère de l’Alimentation, des pêcheries et de l’Alimentation a rappelé une fois de plus que d’acheter Québécois représente un atout considérable pour l’économie locale. Si l’on achetait l’équivalent de 30 $ de produits locaux, ceci se traduirait au bout de cinq ans à plus de 1 G$ de retombées économiques au Québec.

Barbara Bourque de la Fraisière Bourque soutient que les gens comprennent maintenant ce fait. « De dire de consommer local commence à porter fruit. De plus en plus, les consommateurs me disent : c’est vrai que c’est important. Vous faites travailler nos jeunes, vous mettez de l’argent dans l’économie. » Il ne faut pas arrêter de taper sur ce clou-là que ce soit pour les fraises ou pour tout autre produit. »

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