Reconnaissance Anne-Marie-Nadeau: Image de Mark veut encourager la relève en Beauce
L’entreprise Image de Mark a lancé ce matin la Reconnaissance Anne-Marie Nadeau en collaboration avec ses partenaires, le Conseil économique de Beauce et les CLD de La Nouvelle-Beauce et Robert-Cliche. Par cette initiative, Image de Mark voulait rendre hommage à son ancienne employée victime d’un accident d’auto à Vallée-Jonction en janvier dernier.
Native de Vallée-Jonction en Beauce, Anne-Marie Nadeau était une jeune femme à qui la vie souriait. Après un avant-goût des études universitaires sous le soleil de la Californie, elle fait un baccalauréat à Sherbrooke en administration des affaires, concentration marketing, suivi d’une maîtrise. Anne-Marie a amorcé sa carrière à Montréal avant de faire un grand retour en Beauce, où elle œuvrait avant son décès pour Image de Mark, à Saint-Georges.
Martin Rancourt, président d’Image de Mark, a rendu hommage à cette jeune femme pétillante, dynamique et fonceuse pour qui la course s’est malheureusement terminée à l’âge de 25 ans. Ce départ inattendu a donc causé tout un choc à l’organisation et bien entendu à ses proches. C’est pourquoi, l’entreprise ne voulait pas passer sous silence la perte d’une jeune femme pétillante au sein de l’entreprise. Par cette reconnaissance, on voulait encourager les personnes qui, comme Anne-Marie, ont acquis une certaine expérience à l’étranger et sont revenues travailler dans leur région.
Tenant la clé dont était si fière d’avoir Anne-Marie, Martin Rancourt a souligné que bien des jeunes ayant le même dynamisme représentent l’avenir des organisations et des entreprises de la Beauce. « J’ai la conviction que la clé que chacun des jeunes a entre leurs mains va assurer notre développement économique. C’est ce qui va assurer notre croissance et garder notre réputation, d’avoir de bons entrepreneurs dans notre région dynamique. On va essayer de trouver à travers cette reconnaissance Anne-Marie Nadeau, d’autres clés à l’intérieur de la Beauce », souligne M. Rancourt.
Une bourse de 500 $ sera remise à un Beauceron de 25 à 35 ans qui est revenu faire carrière dans sa Beauce natale. De plus, la Reconnaissance Anne-Marie-Nadeau se veut un clin d’œil aux entreprises qui font de la place à la relève en leur décernant un trophée de bronze. La sculpture a été conçue par l’artiste beauceron, Paul Duval.
Chaque année, trois bourses seront remises dans les trois MRC : Beauce-Sartigan, Robert-Cliche et La Nouvelle-Beauce. Le premier prix sera remis lors du Souper des jeunes gens d’affaires du CEB en octobre prochain.
Un geste touchant
Les parents d’Anne-Marie, André et Lucie énormément touchés par le geste de l’entreprise. « Ça nous fait quelque chose, mais quelque chose de bien. C’est une fierté pour nous autres », dit André.
« Cela continue de la faire vivre. C’est une grande fierté. J’espère que les jeunes vont suivre le modèle d’Anne-Marie. C’est important, notre relève. Aujourd’hui, c’est très émotif. C’est tellement beau et tellement grand qu’Image de Mark ait eu cette initiative-là. C’est quelque chose »
Son conjoint, Olivier Gosselin, n’a pu être présent à ce lancement dû à une opération de l’appendice.
Pour reconnaître nos leaders de demain
Claude Morin, directeur général du CEB a parlé l’importance de la relève dans le cadre de cette association pour la création de la Reconnaissance Anne-Marie-Nadeau « Depuis plus d’une dizaine d’années, on parle de relève sur le territoire de Beauce-Sartigan et de la Beauce en général. Avec la conjoncture, c’est peut-être un peu moins vrai. Comme les gens d’affaires savent retrousser leurs manches, la business va repartir un moment donné et la problématique va surgir à nouveau », mentionne le commissaire industriel.
M. Morin souligne que le manque de main-d’œuvre affecte particulièrement le secteur tertiaire. Ces professionnels exigeant une formation à l’extérieur de la région prennent souvent racine près de leur lieu de formation universitaire soit dans les grands centres. « Il faut faire savoir de notre côté que la Beauce a pris un virage technologique. Il y a des postes d’ingénieurs, des graphistes, des analystes, des programmeurs, etc. Il y en a chez nous. Il faut enlever l’image de la confection, la Beauce a autre chose à offrir », indique le directeur général du CEB.
Selon lui, la Beauce offre une foule de biens et services qui valent la peine d’être comparés avec les grands centres. « Ce prix de reconnaissance s’inscrit très bien dans la démarche de souligner à nos jeunes
tout le potentiel de la Beauce et les inciter à y revenir pour s’installer, travailler ou faire profiter de leurs connaissances », a lancé M. Morin qui a félicité l’initiative de l’entreprise.
Claude Morin, directeur général du Conseil économique de Beauce lors de la conférence de presse tenue ce matin au Georgesville.
Martin Rancourt a rendu hommage à son ex-employée.
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