Le pacte pour l’emploi bonifié en Chaudière-Appalaches
Le ministre de la Solidarité sociale, M. Sam Hamad, a dévoilé ce matin à Lévis le Pacte pour l'emploi Plus qui représente des investissements supplémentaires dans la région de Chaudière-Appalaches de 27,4 M$ sur deux ans, dont 23,9 M$ en investissements publics et 3,5 M$ provenant du secteur privé. Il passe désormais de 58,4 M$ à 85,8 M$ sur trois ans.
Les sommes cumulées des pactes pour l’emploi, du Fonds de développement du marché du travail et du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre, représentent des montants totaux de 200 M$ qui seront investis dans la région par le gouvernement et ses partenaires sur trois ans. Cela procurera de l’aide à un bassin potentiel de 37 000 chercheurs d'emploi, 61 000 travailleurs en formation et 1700 entreprises.
« Nous comptons aider rapidement pour chaque personne et chaque entreprise de la région touchées par le contexte économique exceptionnel qui secoue l'ensemble du globe. Aujourd'hui, je dis aux travailleurs qui perdront malheureusement leur emploi : personne ne sera laissé à lui-même, personne ne tombera entre deux programmes. Notre gouvernement intensifie ses actions et met en place des mesures exceptionnelles qui permettront à la région de traverser la tempête en toute solidarité envers ses concitoyens et de façon proactive envers ses travailleurs et ses entreprises », a souligné le ministre Sam Hamad.
Protéger les emplois
Un ensemble de mesures ont été mises en place pour les personnes qui ont perdu leur emploi et sur les entreprises qui éprouvent des difficultés conjoncturelles. Le gouvernement misera sur la qualification de la main-d'œuvre et sur de mesures pour maintenir en emploi les travailleurs et améliorer la productivité des entreprises. Le programme de Soutien aux entreprises à risque de ralentissement économique (SERRÉ) permet à des entreprises, qui connaissent une diminution de leur carnet de commandes, de toucher une subvention pour que la formation en entreprises devienne une alternative aux mises à pied. Plus de 80 entreprises ont des projets autorisés ou en cours d'élaboration qui ont permis de protéger 1 350 emplois.
Depuis le 1er avril, un nouveau service gouvernemental a été mis sur pied. Il s’agit d’un service téléphonique sans frais 1 888 EMPLOIS pour venir en aide de façon accélérée aux entreprises et ainsi prévenir des mises à pied. En fonction de la nature de l'aide nécessaire, des équipes tactiques d'intervention régionale se concerteront pour rapidement appuyer les entreprises en difficulté à surmonter le ralentissement économique actuel.
Soulignons également que le gouvernement a prévu des mesures pour soutenir financièrement et accompagner les travailleurs vers l’emploi et la formation menant à un nouveau travail.
Le ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Laurent Lessard a rappelé que le gouvernement est conscient que, derrière des entreprises qui procèdent à des licenciements, il y a des familles qui sont touchées. « En cette période de turbulence, les travailleurs et les entreprises de Chaudière-Appalaches ont besoin d'être rassurés et soutenus. Nous agirons auprès des individus, des travailleurs et des entreprises comme jamais un gouvernement ne l'a fait dans le passé. Nous apportons ainsi un soutien immédiat et accru aux personnes qui ont malheureusement perdu leur emploi et, parallèlement, nous misons sur la qualification de la main-d'œuvre, ce qui contribuera également à améliorer la productivité des entreprises », a mentionné le ministre.
Soulignons que 11 centres locaux d'emploi (CLE) établis en Chaudière-Appalaches sont dédiés au service de la population et des entreprises. Dans la dernière année, le gouvernement par l’entremise de son personnel et de ses partenaires a intervenu auprès de 10 000 chercheurs d'emploi et 450 entreprises de la Chaudière-Appalaches.
« Parce que nous avons développé les bons outils et que tous les acteurs sont mobilisés, nous disposons des leviers nécessaires pour faire face aux turbulences économiques, agir plus rapidement et de façon plus structurée aux besoins des personnes et des entreprises et, ultimement, d'être dans une meilleure posture pour préparer ensemble la relance », croit le ministre Hamad.
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