Des rencontres fructueuses entre chercheurs et employeurs
Malgré le contexte économique difficile, la Foire de l’emploi Beauce-Etchemin 2009 avait sa place cette année et les rencontres ont été fructueuses entre les chercheurs d’emploi et les exposants, les 17 et 18 avril derniers au Carrefour Saint-Georges.
Au nom de la Chambre de commerce de Saint-Georges et du comité organisateur, la chargée de projet de l'activité, Cassiopée Dubois, se disait très contente de l'événement. « Ça a très bien été. Les chercheurs étaient là, ils étaient bien préparés et les employeurs ont été heureux de les rencontrer », racontait Mme Dubois au terme des deux jours de Foire.
Une Foire achalandée
L’événement a comptabilisé au-delà de 5200 contacts établis entre les exposants et les nombreux visiteurs. Les commentaires recueillis sur place de la part des entreprises font état de la qualité des candidatures présentées et des retombées positives de l’événement dans la région. Notons que la Foire 2009 totalisait 32 kiosques, dont 20 offraient près de 250 emplois.
Suite à de nombreuses rencontres qui lui auront fait sauver un temps précieux, la directrice assurance qualité de la Résidence l’Oiseau bleu de Saint-Georges, Marie-Hélène Lepage, dit avoir déniché quelques prospects forts intéressants pour combler certains de ses postes. « La Foire de l’emploi m’a permis de rencontrer beaucoup de candidats et de diminuer mon travail de recrutement par la suite. Il est important de mentionner aussi les retombées indirectes, comme la visibilité et les nombreuses opportunités de réseautage », a commenté Mme Lepage.
L'importance de la formation
De son côté, la chercheuse d'emploi Nathalie Quirion profitait de l'exercice pour se trouver un emploi dans le domaine de la comptabilité. « Je voyais que c'était une opportunité de venir rencontrer directement les employeurs et voir d'un coup qui avait besoin d'employés. On ne perd rien à venir voir, il faut en profiter à fond », lance Mme Quirion.
Cette dernière ne s'est pas laissée décourager par le contexte économique plus difficile et, pour mettre toutes les chances de son côté, a récemment complété sa formation afin de pouvoir répondre aux besoins des employeurs. « J'ai terminé mon secondaire cinq aux cours pour adultes. C'est sûr qu'un D.E.S., ça ouvre plus de portes, ça pourra pas me nuire c'est certain », fait-elle valoir.
Mme Quirion ne pouvait pas viser plus juste. En effet, les employeurs rencontrés insistaient tous pour justifier l'importance d'une formation adéquate. « On favorise toujours les gens qui ont un secondaire cinq terminé en premier, à défaut de quoi l'expérience acquise peut aussi être prise en considération », signalait Annie Bernard, conseillère en ressources humaines au CSSSB. Notons qu'en ce sens, le kiosque informant les gens à propos de la reconnaissance des acquis fut très populaire et apprécié par les visiteurs.
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