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Vancouver: un policier passe devant le tribunal suite à des plaintes pour harcèlement

durée 17h10
9 avril 2025
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

BURNABY — À Vancouver, un sergent de police, qui a également enseigné à l’université en Colombie-Britannique, a reconnu les allégations retenues à son encontre. Le sergent est notamment accusé d'avoir eu une conduite répréhensible à la suite de messages à caractère sexuel non sollicités qu'il aurait envoyés à ses collègues ainsi qu'à des étudiantes.

Après que plusieurs femmes se soient plaintes de son comportement, il y a de cela plusieurs années, le sergent Keiron McConnell, un officier chevronné de grade supérieur au sein de l'unité de lutte contre les gangs, a été convoqué par le bureau du commissaire aux plaintes contre la police et fait actuellement l'objet d'une audience publique.

Il a été dit lors de l'audience que M. McConnell envoyait des messages à caractère sexuel non consentis à ses étudiantes ainsi qu'à ses collègues, s'enquérant notamment de la couleur de leurs sous-vêtements et de leurs préférences sexuelles.

La conseillère pour l'audience publique, Marilyn Sandford, a informé l'arbitre Carol Baird Ellan que M. McConnell avait accepté une rétrogradation, une suspension pour une période de 20 jours ainsi que d'autres mesures disciplinaires et correctives afin de remédier à son comportement inapproprié.

Selon Mme Sandford, le sergent McConnell a assumé la responsabilité de sa conduite, reconnaissant que les victimes le considéraient comme une figure d'autorité susceptible d'avoir une incidence sur leur carrière dans la police, les dissuadant de le dénoncer auprès de leur direction ou de l'établissement dans lequel il enseignait.

D'après les dires de Mme Sandford, les avocats de M. McConnell, de l'audience publique et du commissaire aux plaintes ont accepté les accords proposés en vue de clore les plaintes déposées contre lui, lesquelles concernaient des allégations faites par sept femmes dont les noms sont protégés par une ordonnance de non-publication.

La Presse Canadienne

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